
COMMANDO MAGAZINE
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Les fêtes de fin d’année approchent et nombreux sont ceux qui vont effectuer leurs achats sur des sites de vente en ligne. Attention toutefois aux offres trop attractives. Les prix annoncés n’incluent pas toujours l’ensemble des taxes dues à l’entrée du produit en France (TVA, droits de douane pour les produits venant d’un pays hors UE, notamment). Certaines de ces marchandises sont des contrefaçons, d’autres sont soumises à des restrictions ou strictement interdites. Les produits du tabac, par exemple, ne peuvent être achetés en ligne.
Avant de passer commande, la douane française invite donc les particuliers à consulter ses différents supports d’information pour vous éviter toute mauvaise surprise :
· sur le site de la douane dans les rubriques : 10 questions a vous poser avant d'acheter sur internet
· une infographie avec 10 conseils
· calculez les droits et taxes
· des vidéos de sensibilisation
· via le centre d’appel « Info douane service » au 0 811 20 44 44
Suivez également notre campagne d'informations sur Twitter douane_france #ColisDouane
En cas de non-respect de la réglementation, les agents des douanes qui effectuent les contrôles des colis dans les centres de fret express et de dédouanement postal saisissent les marchandises.
La direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) effectue une surveillance des sites et plateformes de vente en ligne, notamment celles proposant des contrefaçons et du tabac sur Internet. En 2017, la douane a réalisé 23 152 constatations dans le fret express et postal. Dans plus de 64 % des cas, les marchandises de fraude découvertes étaient des contrefaçons.
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la douane veille et vous conseille

MINISTÈRE DES ARMÉES
Madame Florence Parly,
ministre des Armées
Inauguration du Forum Innovation Défense

Elle trouve ses racines dans le terrain, dans l’engagement opérationnel de nos forces, qui par mille ingéniosités améliorent leurs techniques, leurs outils, leurs conditions de vie. Elle trouve sa force dans nos
ingénieurs et nos industriels qui ont repoussé tant de limites, permis tant d’avancées. Elle trouve sa richesse dans nos chercheurs, nos doctorants qui préparent aujourd’hui les ruptures de demain. Elle trouve sa vitalité dans l’audace de nos entrepreneurs, de tous ceux qui expérimentent et osent. L’innovation dans nos Armées, c’est une évidence en somme. C’est le ministère d’une recherche vive, bouillonnante.
Tous les ans nous soutenons 130 thèses et des centaines de projets académiques sont portés. C’est le ministère du soutien à tous ceux qui ont l’envie d’entreprendre.
Nous investissons pour notre autonomie stratégique, pour notre souveraineté, pour l’excellence de notre recherche, le savoir faire de notre industrie et la vitalité de nos entreprises. Nous investissons pour une administration performante, des soutiens efficaces, pour des Armées modernes qui réaffirment sur le terrain leur supériorité opérationnelle. Et aujourd’hui, plus que jamais cet investissement est une urgente nécessité
Prenons le monde autour de nous. Nos quotidiens sont connectés. De notre footing jusqu’à nos courses, de nos rythmes de sommeil, jusqu’à nos déplacements et notre musique, plus rien n’échappe au numérique. Nos systèmes d’information regorgent de données que chacun, alliés comme adversaires, voudraient détenir. Les conflits d’aujourd’hui ne ressemblent en rien à ceux d’hier. Le terrorisme nous frappe, ses modes d’action se réinventent. Et au Levant comme au Sahel, ce ne sont pas des guerres conventionnelles que mènent nos forces. Les théâtres d’opération changent. L’espace exoatmosphérique devient un lieu de confrontation. Et d’un clic, une attaque cyber peut bloquer nos économies, nos industries, nos moyens de transport. Les relations internationales ont changé. Sous chaque victoire du multilatéralisme, combien de coups du nationalisme ? Les Etats montrent leur puissance par tous moyens et reprennent une course à l’armement et à la technologie Les technologies
de pointe ne sont plus l’apanage de quelques puissances, elles se répandent, se trouvent au coin d’une rue. Elles sont devenues accessibles pour nos ennemis aussi et ils en jouent. Dans ce contexte, que devons nous faire ? Nous navrer de la lente disparition du téléphone à clapet et ne surtout rien changer ? Attendre d’être dépassés par nos alliés comme nos ennemis et faire le choix de l’affaiblissement et de la dépendance ?
Non. Ce n’est pas la mentalité de notre défense. Ce n’est pas la mentalité de nos entrepreneurs, de nos ingénieurs, de nos chercheurs. Ce n’est pas ma mentalité. L’innovation n’est pas un gadget, c’est une nécessité. Car l’innovation,
ce n’est pas du flou, c’est du concret. Et si quelqu’un n’en est pas convaincu, qu’il vienne, ici, au Forum Innovation Défense.Ici, pendant trois jours, ce sont 160 innovations qui seront présentées. 160 petites ruptures dans nos usages et dans nos technologies. 160 pas vers des forces plus efficaces, mieux protégées. Vers des procédures plus faciles, vers des renseignements plus perfectionnés. J’ai vu ici , comme à chaque fois que je me déplace dans nos centres d'innovation, des projets fabuleux : des nanosatellites, une prothèse bionique, des objets volants non identifiés, des applications concrètes et abouties de l ’ intelligence artificielle. Ces innovations ne sont pourtant que la partie immergée de l’iceberg. Derrière elles, il y a tous ceux qui ont travaillé, conçu, cherché. Derrière elles, il y a toutes les innovations du quotidien. Toutes les révolutions technologiques à venir, tous les usages , les métiers et les organisations qui s ’en trouveront métamorphosés. De vos ateliers, de vos démonstrations, de nos dialogues, c’est un mêmeappel qui émane : allons plus loin encore , allons plus vite aussi Repoussons les limites
de notre imagination et de nos technologies. Ne nous laissons pas freiner par rien ni personne et créons le cadre qui nous permettra d’agir. Cet appel, je l’ai entendu. Nous l’avons tous entendu, Armées, directions, services . Monsieur le chef d’état-major des Armées,
monsieur le délégué général pour l’armement, monsieur le secrétaire général pour l’administration, je sais quel est votre travail, votre engagement, votre détermination. Nous nous sommes mis en ordre pour gagner la bataille de l’innovation ; et en 18 mois, que de chemin parcouru ! Nous avons réaffirmé notre soutien aux PME et ETI. En avril, nous avons lancé le Plan Action PME pour bouger les lignes, rendre le
ministère accessible à tous, pour donner aux PME et aux ETI toute leur place et tout le respect qu’elles méritent. Nous renforçons nos actions
concrètes pour mieux les écouter, les accompagner , et même les aider à l’international avec la création du label « Utilisé par les Armées ».Nous avons consolidé le dispositif RAPID, qui vient en aide à tant de PME et porte tant des succès exposés ici . Je sais combien il est apprécié. Il est aujourd’hui renforcé et soutient les innovations jusque dans leur phase d’expérimentation. Nous avons mobilisé le talent de nos acheteurs et
de nos juristes pour expérimenter de nouvelles pratiques d ’achats au service de l ’innovation. Car en tant que premier acheteur de l'Etat, nous nous devons de montrer la voie et l’exemple. Je n’oublie pas que les idées viennent aussi de nos militaires. Nous avons donc conforté la Mission
pour l’ Innovation Participative , qui depuis 30 ans soutient , contre vents et marées parfois les innovateurs au sein de ce ministère . Cette mission a permis de magnifiques réalisations. Je pense au projet Med Pack, récompensé au concours Lépine cette année, et qui,
sur les théâtres d’opération comme pour les secours civils sauvera de nombreuses vies. Je pense aussi au projet Auxylium, le smartphone de nos forces Sentinelle, né de la vision d'un homme et de la détermination de tous. Cette mission est essentielle. Nous allons la faire évoluer pour mieux accompagner les innovateurs dans leur démarche d’ entreprenariat ou d’intraprenariat. Nous avons noué des partenariats avec des incubateurs et des accélérateurs. Nous avons commencé par celui de l'Ecole Polytechnique . Et la semaine dernière, j’étais à Station F pour y marquer l’arrivée du ministère des Armées. Il s’agit de deux étapes fortes et je vous le promets, ce ne sont certainement pas les dernières. Et pour coordonner toutes ces initiatives , nous avons créé l’agence de l’innovation de défense. Elle fédère tous les acteurs de l’innovation du ministère, toutes les énergies, toutes les volontés. Elle est un repère pour tous ceux qui ont une idée et veulent lui donner sa chance. Elle est ouverte sur l’économie civile, sur l’Europe, visible à l’international. Ce forum est l’acte fondateur de l’agence de l’innovation de défense.Et je crois pouvoir le dire, c’est un acte réussi Cher Emmanuel Chiva, en vous nommant à la tête de cette agence, j’ai fait le choix de l’expérience, de l’ingéniosité , de l’esprit d’entreprendre. Vous savez l’importance de cette agence pour la réussite opérationnelle de la France. Vous savez les espoirs qu’elle suscite et les défis qu’elle doit relever. Je ne veux pas vous mettre de pression, mais c’ est un peu de l’avenir de notre défense qui est entre vos mains. Alors soyez certain, que vous pouvez compter sur ma confiance, mon soutien et ceux de tout le ministère des Armées. L’agence doit disposer de toutes les chances et de tous les outils pour réussir. Nous n’allons pas perdre de temps et demain soir, j’inaugurerai l’ID - Lab. C’est ce qu’on appelle, un tiers-lieu. Un endroit en dehors de Balard, mais je vous rassure, pas trop loin . Un endroit où on peut même rentrer plus facilement. Un environnement différent, ouvert . Un lieu d’expérimentation, de créativité collective . Un lieu de passage, de rencontre, un endroit où l’on peut à la fois travailler, discuter , coder d’une main et jouer au babyfoot de l’autre. Dans ce lieu, l ’agence de l’innovation de défense développera bientôt ses propres outils. Et dans les prochaines semaines, une première promotion d’une vingtaine de projets seront sélectionnés. Ils seront accélérés et déployés au cours de l’année 2019. Nous avions besoin enfin, pour compléter notre palette, d’un outil pour investir directement au capital des start-up et des PME auxquelles nous croyons. C’est pourquoi nous avons créé Definvest, le premier fonds d’ investissement piloté par la DGA et Bpifrance. Il s’est fait connaître et reconnaître . Il accompagne des pépites technologiques qui intéressent directement notre défense. Definvest a déjà accompli déjà trois investissements et je suis fière d’ annoncer qu’il a hier réalisé le quatrième dans la start - up SINTER mat. Grâce à un processus novateur de métallurgie des poudres, elle permet de créer des matériaux d’une résistance exceptionnelle.
Cette entreprise capitalise sur plus de quinze ans de recherches, sur le soutien de la DGA. C ’est le parfait exemple de ce que doit être l'alliance
entre l 'excellence académique et la réussite industrielle . Cet investissement, c’est la preuve que civil et militaire ne saurai en t être séparés
quand il s’agit d’innovation. Du pneu au plasma lyophilisé, tant d’innovations militaires sont passées et passent encore dans le domaine civil.
Quant au civil, il ne cesse d’inspirer les technologies militaires et de les enrichir. Faisons tomber les barrières et laissons entrer l’économie civile au sein du ministère des Armées. Il nous faut penser globalement, ne pas opposer la petite entreprise au fleuron industriel. Il s’agit de l’avenir de notre défense, il s’agit de la sécurité et de la liberté de la France, alors toutes les bonnes volontés sont bienvenues. La France, grâce à la DGA notamment, a cette capacité exceptionnelle à mener avec brio les programmes les plus complexes sur des durées très longues. C’est un atout que nous devons entretenir mais qui ne doit pas devenir un carcan. Si une rupture technologique intervient , si une opportunité majeure apparaît
nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre le prochain programme. Alors comme la DGA le fait par sa transformation, et je veux saluer, Joël Barre, votre engagement indéfectible pour la réussir, soyons capables de plus de flexibilité, d’adaptation et de réactivité. Je le dis d’autant plus fortement que nos Armées entament aujourd’hui un renouveau historique. La loi de programmation militaire, ce sont 295 milliards d’euros pour notre défense. Ce sont des livraisons, des commandes pour toutes nos forces. C’est la modernisation du ministère au travers de 16 chantiers ambitieux. C’est l’augmentation, dès 2022, à 1 milliard d’euros par an des moyens consacrés à l’innovation et aux études. Mais cette LPM, comme le voulait le Président de la République, c’ est aussi le fondement des Armées du XXIe siècle . Elle prend pleinement en compte les évolutions de notre contexte stratégique. Cette loi de programmation militaire nous donne les moyens de prendre pleinement le tournant de l’intelligence artificielle , du cyber, du new space . Ces nouvelles technologies transformeront les conflits en profondeur ; il faut immédiatement en comprendre les ressorts et en saisir les opportunités. Alors nous avons décidé d’investir fortement dans l’intelligence artificielle. De 10 millions d’euros par an en 2017, nous y consacrerons 100 millions par an en 2022. Nous avons besoin d’experts, aussi, et nous avons déjà commencé à recruter parmi les meilleurs et les plus prometteurs des ingénieurs et des docteurs en intelligence artificielle , en vision, en robotique . Nous avons lancé des projets, noué des partenariats. Et très bientôt, l’agence de l’innovation de défense, lancera un challenge sur l’intelligence artificielle dans le domaine spatial. Alors mon message est clair : geeks de toutes régions , unissez-vous, nous attendons vos trouvailles au salon du Bourget de 2019. Toutes ces innovations peupleront nos aéronefs , nos bateaux, nos sous - marins, nos blindés. Et n’oublions pas que c’est grâce au travail intense, à la recherche, aux défis technologiques , que nous avons réussi à bâtir les matériels qui font le quotidien de nos forces et le succès de nos Armes. L’innovation, c’est la préparation de l ’avenir, c’est le renouveau de nos programmes d’armement. Nous en avons parfaitement conscience et rien que cette année, nous avons lancé plusieurs des projets structurants pour le futur de nos Armées. La robotique s’intègrera pleinement au programme SCORPION et à notre projet commun avec l’Allemagne de char de combat du futur. Nous sommes déterminés , les expérimentations et les études sont lancées et dès 2022 , des robots terrestres intègreront SCORPION. Nous avons lancé le porte - avions de
nouvelle génération. Il sera un aiguillon pour nos idées nouvelles. Il nous permettra de relever des défis techniques et technologiques majeurs comme un nouveau système d’appontage, des nouvelles catapultes, la cohabitation d’aéronefs et de drones. Les études sont lancées. Elles dureront 18 mois et ma consigne est claire : ne vous restreignez pas, toutes les portes sont ouvertes. Nous nous sommes engagés , aussi, dans
le système de guerre des mines maritimes du futur avec des drones sous - marins mis en œuvre par des drones de surface. Les premiers essais ont débuté et les livraisons se feront en 2022. Nous avons pris à bras - le - corps, enfin, la question du système de combat aérien du futur. Le SCAF se fera en partenariat avec l’Allemagne. Il montrera la vitalité de l’Europe, permettra à nos industries d’être plus fortes. Il s’agira surtout d’être à la pointe de la défense aérienne, de disposer du meilleur aéronef, le plus sûr et le plus performant, entouré de ces systèmes de drones, d’un système de commandement, en connexion avec des avions ravitailleurs, de renseignement, un porte - avions... C’est tout un système que nous refondons. Un système qui va révolutionner nos modes de combats, nos équipements. Qui va décupler les capacités de nos aviateurs et conforter notre supériorité stratégique. Cette semaine encore, le SCAF, programme placé sous le leadership de la France, a connu une étape décisive. J’ai rencontré mon homologue
allemande, Ursula von der Leyen, et nous sommes convenues qu’il était temps de franchir un pas supplémentaire. Nous avons donc décidé d’entamer les études d’architecture et de conception du SCAF, qui débuteront au tout début 2019. Nous avons décidé aussi de ne perdre aucun temps et de lancer la mise au point des démonstrateurs avion et moteur à compter du Salon du Bourget mi - 2019. Les programmes du futur avancent. Ils protègeront mieux la France, l’Europe. Ils seront plus sûrs pour nos forces. Ils décupleront encore notre capacité opérationnelle.
Pour tous ces programmes, je veux l’imagination, l’inventivité. Ne nous réfrénons pas , car quand il s’agit des Armes de la France, il me revientun mot d’Oscar Wilde : « j’ai des goûts simples, je me contente du meilleur.
Mesdames et messieurs, Merci. Merci pour votre engagement, votre implication. Merci à vous, Gérard Mourou, cette année prix Nobel de physique, et compagnon de route de l ’ innovation de défense de nous avoir fait l’honneur de lancer ce forum.
Merci à vous tous, Armées, directions, services , ingénieurs, entrepreneurs, chercheurs. Vous êtes les artisans de l’avenir de nos Armées.
Vous êtes autant de pionniers pour nos forces, pour notre défense, pour notre sécurité. Grâce à vous, grâce à votre présence, votre inventivité, votre pugnacité, nous montrons aujourd’hui un visage superbe de notre défense. Celui de l’optimisme et de l’espoir. Celui qui a le regard fixé sur l’avenir et jamais cramponné au passé. Alors ne nous arrêtons pas en si bon chemin. Continuons ! Bâtissons ensemble ce ministère où la soif de l’audace, supplantera pour toujours la peur de l’échec. Ce ministère où l’on peut tenter, convaincre, développer. Ce ministère qui sera le refuge des novateurs, l’espoir des créatifs.
N’ayons pas peur. Ni de nos idées, ni de celles des autres. En un mot, innovons, toujours.
Marc Darmon nommé Président du nouveau Comité stratégique de filière (CSF) pour les Industries de Sécurité

Dans ce monde en pleine mutation, de plus en plus interconnecté et porté par la révolution numérique, les citoyens, les Etats et les entreprises font face à d'immenses défis de protection et sécurité. Pour répondre à ces enjeux tant sociétaux qu’économiques, le Gouvernement français donne une place d’envergure à la filière des industries de sécurité en l’organisant avec la création d’un Comité stratégique de Filière (CSF), au sein du Conseil national de l’Industrie, dont la présidence sera assurée par Marc Darmon, Directeur Général Adjoint de Thales et Président du Conseil des Industries de la Confiance et de sécurité (CICS).
Les Comités stratégiques de filière (CSF), correspondant chacun à une filière stratégique de l’industrie française, ont pour mission d’identifier de façon convergente, dans des « contrats de filière », les enjeux clés de la filière et les engagements réciproques de l’État et des industriels, d'émettre des propositions d'actions concrètes et de suivre leur mise en œuvre.
La filière des Industries de Sécurité, jusqu’à présent structurée dans le cadre du Comité de Filière des Industries de Sécurité et avec la participation du Comité des Industries de Confiance et de Sécurité, représente aujourd’hui plus de 4 000 entreprises travaillant dans la sécurité physique et numérique, 151 000 salariés et un chiffre d’affaires de 25 Mds€ dont 13 Mds€ à l’export.
« Je salue l’initiative du Conseil National de l’Industrie de créer un Comité stratégique de filière pour les Industries de Sécurité et je suis très honoré de la responsabilité que l’on me confie. La filière des industries de sécurité est une filière d’avenir pour la France, dont tous les acteurs – PME/ETI, secteur public, industriels – pourront renforcer la portée nationale et internationale au sein du CSF. Dans la lignée des travaux engagés par le CoFIS, le CSF aura à cœur de répondre à l’ensemble des enjeux liés à la sécurité physique, aux solutions numériques et à la cybersécurité, en s’appuyant sur la recherche et développement et sur des projets d’envergure comme les Jeux Olympiques 2024 », a déclaré Marc Darmon, suite à sa nomination à la tête du CSF Sécurité.
Biographie – Marc Darmon
Marc Darmon est diplômé de l'école Polytechnique et de Telecom ParisTech. Il a débuté sa carrière chez Alcatel en 1988 et a occupé successivement les fonctions d'ingénieur d'études, de chef de service technique, de responsable lignes produits, et enfin de Directeur du département Réseaux.
Il rejoint le groupe Thales en 1998 au sein de l'entité Thales Communications en tant que Directeur du Département « Réseaux d'Infrastructure ». En 2000, il devient Directeur Général de l'Unité «Réseaux » de Thales Communications. En 2002, il est nommé Vice President, Strategy & Advanced Systems de Thales Communications. De 2004 à 2006, il occupe les fonctions de Directeur Général de l'Unité « Systèmes Interarmées » regroupant les domaines réseaux de communications et de radio/télédiffusion, les systèmes de commandement, renseignement et sécurité.
De 2006 à 2008, Marc Darmon est Directeur Général de Thales Communications. En 2009, il devient Directeur Général Adjoint du groupe Thales, Directeur Général de la Division Naval de Thales. En 2010, Marc Darmon est nommé Senior Vice President, Directeur de l'Audit et du Contrôle Interne du Groupe Thales. Au 1er septembre 2012, Marc Darmon devient Senior Vice President, Systèmes C4I de Défense et Sécurité et à ce titre membre du Comité Exécutif de Thales.
Il est, depuis 2013, Directeur général adjoint, Systèmes d’Information et de Communications sécurisés, de Thales.
Marc Darmon est également, depuis septembre 2014, Président du Conseil des Industries de la Confiance et de la Sécurité (CICS). Le 22 novembre 2017, il est nommé Président du Comité stratégique de filière pour les Industries de sécurité, nouvellement créé par le Conseil National de l'Industrie.

Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur, et Laurent NUNEZ, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, rappellent que la liberté de manifester est un droit fondamental, et qu’il n’est donc évidemment pas question d’interdire la manifestation. Il est en revanche exclu qu’elle se déroule place de la Concorde, pour d’évidentes raisons de sécurité.
Plusieurs appels au rassemblement à Paris ce samedi ont été diffusés cette semaine sur les réseaux sociaux dans le cadre du mouvement dit des « gilets jaunes ». Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur, et Laurent NUNEZ, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, rappellent que la liberté de manifester est un droit fondamental, et qu’il n’est donc évidemment pas question d’interdire la manifestation. Il est en revanche exclu qu’elle se déroule place de la Concorde, pour d’évidentes raisons de sécurité.
Plusieurs demandes ont été déposées pour organiser cette manifestation au Champ-de-Mars. Ce lieu offrant les conditions de sécurité nécessaires, il pourra accueillir les manifestants. Un dispositif de sécurité sera mis en place pour protéger les lieux sensibles de la capitale, les routes, les gares et chemins de fer qui y mènent, ainsi que les plateformes logistiques.
Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur, et Laurent NUNEZ, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, tiennent à rappeler le lourd bilan humain qui est à déplorer après une semaine de manifestation. Il démontre l’impérieuse nécessité d’organiser et d’encadrer les rassemblements pour assurer la protection de tous. Cette exigence s’impose d’autant plus que nous nous trouvons toujours dans le contexte d’une menace terroriste forte, dans une posture vigipirate renforcée.
Dans ces conditions, Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur, et Laurent NUNEZ, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, tiennent à souligner que la réponse judiciaire sera intraitable en cas de troubles. Ils en appellent une nouvelle fois à la responsabilité de chacun pour faire en sorte que le droit de manifester puisse s’exercer dans le respect de l’ordre républicain.

Le 11ieme Bataillon de Génie s’entraine avec la police et les pompiers à Deinze
Du 26 au 30 novembre, le 11 Bataillon Génie se déploiera dans et autour de la ville de Deinze pour un entrainement intensif et à grande échelle en matière d'aide à la nation. Ils réagiront face à des inondations, un accident d'avion et d'autres catastrophes possibles. Ils ne le font cependant pas seuls. La protection civile, la police locale, les pompiers et la Croix-Rouge sont également prêts à intervenir, tout comme les composantes médicale et aérienne de La Défense.
Cet exercice est spécial non seulement à cause des nombreux partenaires, mais également en raison du nombre de personnes impliquées. Près de 500 personnes se sont portées volontaires pour jouer un rôle. Ils seront évacués par bateaux à moteur, hélicoptères et camions vers une "zone de sécurité".
De plus, tous les militaires participants ignorent le déroulement précis de cet exercice, ce qui signifie qu'ils devront réagir très rapidement et efficacement à tous ces scénarios 'catastrophe'.