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Paris, le lundi 9 juillet 2018LA NOUVELLE DIRECTION GÉNÉRALE DU NUMÉRIQUE, CHEF D’ORCHESTRE DE LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE DU MINISTÈRE
Paris, le lundi 9 juillet 2018
LA NOUVELLE DIRECTION GÉNÉRALE DU NUMÉRIQUE, CHEF D’ORCHESTRE DE LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE DU MINISTÈRE
Le ministère des Armées prend la mesure de la révolution numérique et met en place la Direction générale du numérique et des systèmes d’information et de communication (DGNUM) directement rattachée à la ministre des Armées et dont le décret fondateur vient d’être signé par le Premier ministre.
Remplaçant la Direction générale des systèmes d’information et de communication (DGSIC) créée en 2006, la DGNUM, dotée de pouvoirs élargis, doit assurer la cohérence globale des systèmes d’information et de communication du ministère des armées et améliorer les conditions dans lesquelles sont conduits les projets, notamment en permettant davantage d’agilité dans ces processus.
Cet objectif se traduit au travers de deux missions principales :
- orchestrer la transformation numérique au profit des armées, directions et services, en tirant parti des ruptures technologiques et en plaçant l’usager au coeur de la démarche ;
- assurer une gouvernance renforcée de la fonction SIC en lien étroit avec les trois grands subordonnés de la ministre (CEMA, DGA, SGA) et son cabinet.
La donnée étant au coeur de la transformation numérique, le DGNUM assume la fonction d’administrateur ministériel des données. A l’instar de l’administrateur général des données pour le niveau interministériel, il a pour mission de coordonner l’action des armées, directions et services en matière d’inventaire, de gouvernance, de production, de circulation, de partage et d’exploitation des données au sein du ministère des Armées ainsi que de favoriser l’accessibilité des données entre administrations ou dans le domaine public, dans un format ouvert et réutilisable.
Placée sous l’autorité du Vice-amiral d’escadre Arnaud Coustillière, elle est constituée d’une équipe de 50 personnes, civils et militaires, experts dans les domaines numérique et informatique.
la douane française est présente à la Japan Expo
Comme chaque année,
la douane française est présente à la Japan Expo
Comme chaque année depuis 2012, la douane française est présente à la Japan Expo, qui se tient du 5 au 8 juillet au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, pour s’assurer qu’aucune marchandise de contrefaçon n’est vendue au public nombreux qui fréquente ce salon dédié à la culture japonaise. 14 agents des douanes en civil, répartis en 4 équipes, en ont arpenté aujourd’hui les allées. Des contrefaçons ont pu être retirées de neuf stands et les contrôles se poursuivront jusqu’à la fin du salon.
Ce sont les agents de la brigade des douanes de Seine-Saint Denis, basée à Aulnay-sous-Bois, qui réalisent ces contrôles avec des représentants des titulaires de droits. Les contrefaçons saisies sont le plus souvent des produits dérivés des mangas, animés et jeux vidéos rencontrant le plus grand succès auprès du public. Jouets, figurines, peluches, vêtements, déguisements, sans oublier des bijoux et autres accessoires (porte-clef, porte-monnaie) sont ainsi retirés des stands quand ils sont détectés. Grâce à l’effet dissuasif des contrôles réguliers opérés par les services douaniers, on note une tendance à la baisse des contrefaçons saisies. Ainsi, 2 916 contrefaçons ont été interceptées l’année dernière durant le salon.
Laurent S., chef de la division des douanes de Paris-Est Couronne, qui supervise ces contrôles indique : « Nous avons effectué une première série de contrôles aujourd’hui, au milieu d’une foule considérable. Les visiteurs sont plutôt curieux et étonnés de notre présence. Les exposants nous font en général bon accueil car on évite une concurrence déloyale des quelques rares vendeurs de faux.»
En 2017, la douane française a saisi 8,4 millions de contrefaçons (- 7,7 %).
Communiqué de presse FN Herstal : FN Herstal présentera, en exclusivité, sa Suite Digitale pour applications aéroportées au salon aéronautique de Farnborough
Herstal, Belgique) – 6 juillet 2018. La société belge FN Herstal, un des leaders mondiaux dans la conception et la
fabrication d’armes de petit calibre, a développé une Suite Digitale complète pour les applications aéroportées.
Sa mission : répondre aux demandes et attentes, toujours croissantes, du marché d’intégrer des mitrailleuses sur
des plateformes modernes.
La Suite Digitale FN® offre aux forces militaires le plus haut niveau de capacité opérationnelle.
Cette nouvelle suite, totalement digitale et non ITAR, est en ligne directe avec la stratégie de FN Herstal, qui
consiste à développer des systèmes sur-mesure d’armes embarqués pour les applications air.
La Suite Digitale se compose de 3 éléments complémentaires et interconnectés :
1. le FN® D-HUD (Digital Head-Up Display ou viseur à tête haute) : une solution de visée moderne et
économique qui augmente la précision des tirs et optimise la « situational awareness » (représentativité
situationnelle) tout en diminuant l’intervention du pilote.
Le FN® D-HUD est facile à intégrer, ergonomique et équipé de technologies optiques et d’une solution de
calcul balistique de pointe.
Il permet également d’intégrer les dernières technologies de visée dans les hélicoptères déjà en service.
2. le tout nouveau FN® D-PC (Digital Pod Controller ou boîtier de contrôle digital) : ce nouveau système de
gestion des armes (AMS) a été conçu par FN Herstal pour contrôler les pods digitaux et les lance-roquettes.
Le FN® D-PC est installé sur le porteur et communique avec les pods via le protocole standard
MIL-STD-1760.
3. le FN® D-Pod (pod digital) : un pod FN® embarqué, équipé de la célèbre mitrailleuse FN® M3P (.50 cal), à
présent en communication digitale.
Les modèles disponibles sont :
Q le pod FN® D-HMP250 (capacité munitions : 250 cartouches de calibre .50)
Q le pod FN® D-HMP400 (capacité munitions : 400 cartouches de calibre .50)
Q le pod FN® D-RMP (capacité munitions : 250 cartouches de calibre .50
+ 3 tubes lance-roquettes 2,75")
FN HERSTAL : depuis 130 ans, des innovations technologiques, un savoir-faire unique et des collaborateurs talentueux FN HERSTAL, S.A., une filiale du Groupe Herstal détenant également la société Browning (chasse et tir sportif), est située en Belgique. Elle propose une gamme complète de solutions de pointe, innovantes, basées sur l’arme légère de petit calibre et sa munition. Ses clients font partie des forces armées, des forces de l’ordre et des forces spéciales, partout dans le monde. Le portefeuille de produits de FN HERSTAL comprend des armes portables, des systèmes à létalité réduite, des systèmes d’armes intégrés pour les applications air-terre-mer, des stations téléopérées, des munitions pour les armes de petit calibre ainsi que des solutions modernes, à la pointe, pour améliorer les capacités de combat, de logistique, de maintenance et de communications. FN Herstal détient trois entités : FN America aux États-Unis, FNH UK au Royaume-Uni et Noptel en Finlande. Pour plus d’informations sur FN HERSTAL, visitez le site www.fnherstal.com
Alors que s’ouvre la saison des festivals de l’été, Gérard COLLOMB, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, et Françoise NYSSEN, ministre de la Culture,
Alors que s’ouvre la saison des festivals de l’été, Gérard COLLOMB, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, et Françoise NYSSEN, ministre de la Culture, tiennent à rappeler leur soutien à ces événements culturels qui jouent un rôle unique pour le soutien à la création artistique et la vitalité des territoires grâce à la conjonction des énergies de l’État, des collectivités territoriales, des partenaires culturels et des milliers de bénévoles partout en France. A ce titre, les deux ministres tiennent à apporter un certain nombre de précisions quant aux modalités de prise en charge, par les organisateurs d’événements culturels, d’une partie des dépenses de sécurité nécessaires à leur bon déroulement.
Dans un contexte de menace terroriste toujours élevée, les ministres rappellent que chacune de ces manifestations doit donner lieu à la mise en place de mesures adaptées pour garantir la sécurité des manifestations culturelles et celle des festivaliers.
Dans une circulaire du 15 mai 2018, le ministre de l’Intérieur a rappelé des règles légales et réglementaires qui étaient déjà en vigueur et qui régissent d’ores et déjà la facturation des services d’ordre.
Des difficultés localisées ayant pu survenir dans l’interprétation du texte, le ministre de l’Intérieur a rappelé aux préfets la nécessité de faire preuve de discernement dans l’application de ces instructions. Si l’engagement des forces de l’ordre au bénéfice de la sécurité d’événements culturels doit faire l’objet d’une facturation, conformément à la loi, le montant de la prestation doit toujours rester compatible avec l’équilibre économique des festivals. Toute éventuelle évolution du montant facturé doit être discutée suffisamment en amont avec l’organisateur.
Gérard COLLOMB et Françoise NYSSEN souhaitent que la circulaire du 15 mai dernier puisse faire l’objet d’un bilan d’étape à l’automne 2018 dans le cadre du comité interministériel de suivi de la sécurité des établissements et événements culturels piloté par le Préfet GUEPRATTE. Les deux ministres rappellent leur profond attachement au bon déroulement des festivals et manifestations artistiques de l’été, dont la richesse, la diversité et le dynamisme sont indispensables au rayonnement culturel de notre pays. Ils saluent l’engagement quotidien des policiers et des gendarmes qui permettent qu’ils se déroulent en toute sécurité, partout sur le territoire.
SENTINELLE
Florence Parly, ministre des Armées, annonce l’adaptation du dispositif Sentinelle pour la période estivale.
Près d’un millier de militaires issus du dispositif Sentinelle existant seront redéployés cet été, aux côtés des forces de sécurité intérieures, pour assurer la protection des Français et des nombreux touristes étrangers en visite en France. Leur action viendra renforcer la sécurité des sites touristiques à forte fréquentation et fera porter l’effort là où la situation l’exige.
La mise en place du dispositif estival concrétise un excellent travail de concertation et de planification préalable. Ce déploiement majeur a été permis grâce à une coordination interministérielle initiée depuis plusieurs mois et réalisée à tous les niveaux, national, zonal et local. L’implication de chacun dans une coopération renforcée a rendu possible l’anticipation des besoins et l’optimisation d’emploi des moyens militaires, notamment dans les zones d’affluence.
L’adaptation du dispositif Sentinelle, décidée par le président de la République en septembre 2017, trouve sa pleine pertinence dans cette période estivale.
Le dispositif estival, réactif et flexible, s’adapte pour protéger les Français, tout en maintenant l’effort sur les conditions de vie des soldats déployés au sein de cette opération. Ils bénéficieront des effets du « Plan famille » avec en particulier l’amélioration de la couverture Wi-Fi de leurs sites d’hébergement.

Le Conseil constitutionnel a censuré une partie des dispositions du droit actuel relatif à ce qui est couramment appelé le « délit de solidarité »
Le Conseil constitutionnel a censuré une partie des dispositions du droit actuel relatif à ce qui est couramment appelé le « délit de solidarité », c’est-à-dire l’infraction d’aide à l’entrée et au séjour irrégulier, concernant l’exemption humanitaire prévue par cette infraction.
Cette disposition pénale est celle qui sert de fondement à la lutte contre les passeurs, une préoccupation croissante de l’ensemble du Gouvernement et de l’UE, alors qu’Europol recense aujourd’hui plus de 50 000 passeurs et pointe une activité qui a explosé depuis le début de la crise migratoire en 2015.
Le Conseil constitutionnel a jugé que cette disposition était contraire au principe de fraternité inscrit dans la Constitution, dont il découle la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la situation de la personne. En particulier, le Conseil constitutionnel pointe que l’aide à la circulation sur le territoire national, assurée dans un but humanitaire, ne doit pas pouvoir être poursuivie pénalement.
Gérard COLLOMB, ministre d’Etat, ministre de l’intérieur, « constate que cette décision conforte la position qu’a tenue le Gouvernement lors du débat sur le projet de loi asile, immigration et intégration à l’Assemblée nationale ». Le Gouvernement avait porté, avec les députés LREM et MODEM, un amendement visant à élargir le champ de l’exemption pénale existante, justifiée par un motif humanitaire, à l’aide à la circulation sur le territoire. La discussion avait permis de réaffirmer que l’exemption pénale pour l’aide apportée dans un but humanitaire ne doit pas s’étendre à l’aide apportée dans un but militant ou aux fins de faire obstacle à l’application de la loi ou à l’action de l’Etat.
La majorité sénatoriale s’était opposée à cette disposition, qu’elle avait supprimée. Le Gouvernement exprime donc le souhait que l’Assemblée nationale puisse rétablir son texte sur ce point, en tirant les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel.
Dans le même temps, Gérard COLLOMB réaffirme sa ferme détermination à ce que cette exemption humanitaire, qui concerne l’aide au séjour irrégulier, ne s’étende pas à l’aide au franchissement irrégulier des frontières. Il rappelle que « dans le contexte actuel, il est plus que jamais de la responsabilité des Etats de maîtriser leurs frontières, et les personnes qui pour des motifs divers contestent cette maîtrise des frontières ne doivent pas être couvertes par une telle exemption pénale ». Il se félicite de ce que le Conseil constitutionnel a estimé qu’il serait disproportionné, au regard de la nécessaire préservation de l’ordre public et de la légitimité de l’Etat à réguler le droit au séjour des étrangers, d’étendre les exemptions existantes à l’aide à l’entrée irrégulière sur le territoire français, confortant ainsi pleinement la politique du Gouvernement.