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Déplacement de Geneviève Darrieussecq en Méditerranée orientale
Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, s’est rendue vendredi 5 avril 2019 en Méditerranée orientale afin de rencontrer le Premier ministre danois, Lars Løkke Rasmussen, et le ministre de la Défense chypriote, Savvas Aggelides.
Après avoir embarqué sur le Niels Juels, frégate danoise intégrée jusqu’à la fin du mois d’avril au sein du groupe aéronaval (GAN), le Premier ministre danois a été accueilli en début d’après-midi sur le porte-avions Charles-de-Gaulle par Geneviève Darrieussecq. Sur place, il a pu visiter le bâtiment, assister à des appontages et catapultages et s’est fait présenter la mission du GAN qui a appareillé de Toulon le 5 mars pour un déploiement opérationnel de plusieurs mois baptisé Clemenceau.
Outre le Niels Juels, le GAN intègre, au cours de son déploiement, d’autres bâtiments européens (portugais et britanniques), ainsi que des bâtiments australiens et américains. Il participe actuellement aux opérations aéromaritimes en Méditerranée orientale et au Levant, en soutien à l’opération Chammal. Son déploiement de la Méditerranée à l’océan Indien permet également à la France d’être présente dans des zones d’intérêt stratégique en approfondissant la connaissance de ces espaces, et d’y renforcer ses coopérations interalliées et ses partenariats stratégiques.
En fin de journée, la secrétaire d’Etat a rencontré le ministre de la Défense chypriote, Savvas Aggelides, à Larnaca. Cet échange a porté notamment sur le maintien de la stabilité en Méditerranée orientale, les relations bilatérales de défense et le renforcement de la défense européenne.
Déclaration de Dennis Muilenburg, Président-Directeur Général de Boeing — Un point sur le 737 MAX
PARIS, le 6 avril 2019 — Nous travaillons actuellement en étroite collaboration avec nos clients et les autorités de réglementation internationales pour remettre le 737 MAX en service.

Dans tout ce que nous accomplissons, nous demeurons fidèles à nos valeurs fondamentales, au premier rang desquelles figurent la sécurité, l’intégrité et la qualité.
Nous savons à présent que les récents accidents des vols 610 de Lion Air et 302 d’Ethiopian Airlines sont l’aboutissement d’une chaîne d’événements, dont un maillon commun est l’activation erronée du système MCAS de l’avion. Nous avons la responsabilité d’éliminer ce risque et savons comment y parvenir. À cet effet, nous progressons chaque jour dans la mise à jour du logiciel du 737 MAX qui permettra d’éviter de nouveaux accidents de ce type. Nos équipes œuvrent sans relâche, perfectionnent et testent le logiciel, procèdent à des examens objectifs, et s’engagent auprès des organismes de réglementation et des clients du monde entier dans l’optique de sa certification finale. J’ai récemment eu l’occasion d’expérimenter personnellement la mise à jour de ce logiciel en toute sécurité à bord d’un vol de démonstration du 737 MAX 7. Nous mettons également la dernière touche à de nouveaux cours de formation pour les pilotes et finalisons des supports pédagogiques supplémentaires à l’attention des clients du 737 MAX du monde entier. Ces avancées sont le résultat d’une approche complète et disciplinée, et nous prendrons le temps qu’il faut pour la mener à bien.
Tout en franchissant ces étapes, nous allons ajuster de façon temporaire le système de production du 737 afin de gérer la pause des livraisons de cet avion, ce qui nous permettra de consacrer prioritairement des ressources supplémentaires à la certification du logiciel et à la remise en service du MAX. Nous avons décidé de passer, à titre temporaire, d’une cadence de production mensuelle de 52 à 42 avions à partir de la mi-avril.
Avec une cadence de production de 42 unités par mois, le programme 737 et les équipes de production concernées maintiendront leur niveau d’emploi actuel, tandis que nous continuons d’investir dans la qualité et le bon fonctionnement de notre système de production et de notre chaîne de fournisseurs.
Nous travaillons en étroite coordination avec nos clients à l’élaboration de plans visant à atténuer l’impact de cet ajustement. De même, nous allons travailler directement avec nos fournisseurs à propos de leurs plans de production afin de minimiser les perturbations opérationnelles et l’impact financier de ces nouvelles cadences de production.
Compte tenu de notre politique d’amélioration permanente et de notre détermination à rendre une industrie sûre encore plus sûre, j’ai demandé au Conseil d’administration de Boeing de former un comité dont la mission sera d’examiner les règles et les processus mis en œuvre d’un bout à l’autre de notre Groupe pour concevoir et développer les avions que nous construisons. Ce comité confirmera l’efficacité de nos règles et processus dans le but d’assurer le plus haut niveau de sécurité au programme 737 MAX, ainsi qu’à nos autres programmes d’avions, et recommandera des améliorations pouvant être apportées à nos règles et procédures.
Le comité sera constitué de quatre membres : l’amiral en retraite Edmund P. Giambastiani, Jr., ancien vice-chef d’État-Major des armées des États-Unis, qui en sera le président ; Robert A. Bradway, président et CEO d’Amgen, Inc ; Lynn J. Good, présidente et CEO de Duke Energy Corporation ; et Edward M. Liddy, ancien président et CEO de Allstate Corporation. Les quatre membres de ce comité siègent au Conseil d’administration de Boeing, et ont été choisis en raison de leur riche expérience collective et de leur leadership dans des entreprises, des industries réglementées et des agences gouvernementales où la sûreté et la sécurité des vies humaines revêtent une importance inestimable.
La sécurité relève de notre responsabilité et il nous appartient de l’assumer. Lorsque le 737 MAX retrouvera la voie des airs, nous promettons aux compagnies clientes, ainsi qu’à leurs passagers et aux membres d’équipage, que cet avion sera aussi sûr que n’importe quel autre avion à ce jour. L’approche rigoureuse observée en permanence représente la bonne décision pour nos employés, nos clients, nos fournisseurs et nos autres interlocuteurs, alors que nous travaillons avec les agences de réglementation et nos clients internationaux pour remettre la flotte de 737 MAX en service, tout en respectant les engagements que nous avons pris vis-à-vis de l’ensemble de nos partenaires.
Dennis Muilenburg, Président-Directeur Général de Boeing.

Une réunion des ministres de l’Intérieur du G7 s’est tenue à Paris les 4 et 5 avril 2019, sous la présidence de Christophe CASTANER.

Outre les ministres de l’Intérieur de France, d’Allemagne, du Royaume Uni, d’Italie, des Etats-Unis, du Canada, et du Japon, étaient conviés par ailleurs le Commissaire européen aux affaires intérieures, le Coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme et le Secrétaire général d’Interpol.
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En présence des ministres de l’Intérieur du Niger et du Burkina Faso, les ministres du G7 ont évoqué les enjeux de la lutte contre les réseaux de passeurs et la traite des êtres humains, en particulier au Sahel.
Ils ont fait le constat qu’un appui des pays du G7 aux pays d’origine et de transit des migrants était nécessaire pour pouvoir lutter efficacement contre les réseaux de passeurs. Cela passe notamment par un soutien au renforcement des dispositifs législatifs mais aussi par un renforcement des capacités des forces de sécurité intérieure et de contrôle des frontières, ainsi que des capacités judiciaires.
Pour épargner des vies en mer, un appui aux garde-côtes des pays de la rive sud de la Méditerranée est également essentiel.
Enfin, les ministres ont insisté sur l’importance d’accords de réadmission avec les pays d’origine comme facteur dissuasif de l’immigration irrégulière.
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En présence du Directeur général de la Sécurité intérieure, Nicolas Lerner, les ministres ont procédé une évaluation de l’état de la menace pesant sur les pays du G7. Ils ont évoqué la menace terroriste, qui reste prégnante, mais aussi l’ingérence de puissances étrangères dans le fonctionnement démocratique des pays du G7, ou encore la cybercriminalité.
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Les ministres ont évoqué ensuite les enjeux de la lutte contre l’utilisation d’internet à des fins terroristes, à l’aune de l’attentat de Christchurch du 15 mars 2019, qui a donné lieu à une vaste diffusion d’images terroristes en ligne. Ils ont souligné la nécessité pour les entreprises de l’Internet de :
- retirer sous une heure les contenus terroristes signalés ou identifiés par leurs soins;
-marquer les contenus identifiés comme terroristes et bloquer par la suite pro-activement leur remise en ligne ;
-promouvoir des contenus alternatifs positifs.
Dans le cadre d’une discussion élargie aux représentants de sociétés de l’Internet (Facebook, Twitter, Google, Microsoft), ces derniers sont convenus avec les ministres qu’une régulation de l’internet est nécessaire, comme l’a proposé le PDG de Facebook Mark Zuckerberg dans sa tribune publiée le 29 mars. Les représentants des sociétés de l’Internet ont tous exprimé une attente vis-à-vis de gouvernements pour cette régulation.
A cet égard, la France appuie l’adoption d’un projet de législation européenne pour assurer le retrait de contenus terroristes en ligne, qui est actuellement en discussion au Parlement européen. Au niveau national, une proposition de loi concernant les contenus haineux doit par ailleurs être examinée prochainement.
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Dans un format restreint, les ministres de l’Intérieur du G7 ont également partagé leurs vues, nuancées, sur la gestion des combattants terroristes étrangers et leurs familles. Tous ont souligné la nécessité de tout mettre en œuvre pour empêcher une éventuelle dispersion des combattants terroristes étrangers et de leurs familles et de veiller à ce qu’ils puissent bien être jugés et condamnés le cas échéant.
La majorité des membres du G7 privilégie à cet égard que les jugements prononcés et les peines de prison purgées le soient dans la région.
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Enfin, les ministres ont évoqué les enjeux de la lutte contre la criminalité environnementale, dans le contexte où la protection de la planète sera au cœur du Sommet de Biarritz.
C’est parce que la lutte contre la criminalité environnementale est au croisement de la protection de notre environnement et de la lutte contre la criminalité organisée qu’il est essentiel que chacun des pays du G7 y consacre les moyens nécessaires et que tous se coordonnent pour faire face à ce défi grandissant.
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Malgré des vues parfois divergentes, la réunion des ministres de l’Intérieur du G7 a permis d’aboutir, grâce à un format propice à la concertation et à la coordination multilatérale entre proches partenaires, tous porteurs de valeurs démocratiques et respectueux de l’État de droit, à des orientations concrètes sur des sujets essentiels pour la sécurité de leurs citoyens.
Ces orientations, sont consignées dans les « engagements de Paris » :