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Ministère de l’IntérieurLe 15mars 2019,Communiqué de presse Rencontre avec les organisations syndicales de sapeurs-pompiers professionnels Hier jeudi 14 mars, Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur, a reçu place Beauvau, les neuf organisations syndicales de sapeurs-pompiers professionnels : FA SPP-PATS, CGT des SDIS, SNSPP-PATS, Avenir-Secours CFE-CGC, Union nationale FO SIS, CFDT-Interco, CFTC-SPASDIS, SUD-SDIS et UNSA-SDIS.
Au cours de cette première audience plénière tenue dans unpaysage syndical renouvelé lors des élection professionnelles de décembre dernier, le ministre a pu entendre chacun des représentants des sapeurs-pompiers professionnels et dialoguer sur les sujets opérationnels, de sécurité et de protection en intervention, ainsi que statutaires, qu’ils ont souhaité aborder.Lors de ces échanges très riches, le ministre a confirmé la nécessité d’apporter sans délai, en lien avec la ministre des Solidarités et de la Santé, des réponses à la trop forte pression opérationnelle exercée sur les services d’incendie et de secours en matière de secours aux personnes et plus encore de transports sanitaires ne relevant pas des compétences des sapeurs-pompiers.Christophe CASTANER a également une nouvelle fois rappelé la nécessité absolue de protéger les personnels des services de secours lors des interventions, face aux risques opérationnels, comme face à l’intolérable accroissement du nombre d’agressions. Dans cette perspective, il a demandé que soient immédiatement réalisés dans chaque département des diagnostics de sécurité des opérations de secours, auxquels les représentants des personnels seront associés.Dans ce contexte, il a également pris note des revendications relatives aux conditions de travail et de rémunération, ainsi que de la proposition d’engager une réflexion sur l’évolution de notre modèle de sécurité civile.Le ministre de l’Intérieur s’est par ailleurs engagé à apporter une réponse formelle d’ici le mois d’avril aux interrogations soulevées quant à la sur-cotisation «prime de feu» mais également à élaborer une méthodologie et un calendrier répondant aux autres demandes formulées par les représentants syndicaux.Le ministre de l’intérieur se félicite de la qualité des échanges et du dialogue social constructif entretenu

Rencontre avec les organisations syndicales de sapeurs-pompiers professionnels
Hier jeudi 14 mars, Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur, a reçu place Beauvau, les neuf organisations syndicales de sapeurs-pompiers professionnels : FA SPP-PATS, CGT des SDIS, SNSPP-PATS, Avenir-Secours CFE-CGC, Union nationale FO SIS, CFDT-Interco, CFTC-SPASDIS, SUD-SDIS et UNSA-SDIS.
Au cours de cette première audience plénière tenue dans un paysage syndical renouvelé lors des élection professionnelles de décembre dernier, le ministre a pu entendre chacun des représentants des sapeurs-pompiers professionnels et dialoguer sur les sujets opérationnels, de sécurité et de protection en intervention, ainsi que statutaires, qu’ils ont souhaité aborder.
Lors de ces échanges très riches, le ministre a confirmé la nécessité d’apporter sans délai, en lien avec la ministre des Solidarités et de la Santé, des réponses à la trop forte pression opérationnelle exercée sur les services d’incendie et de secours en matière de secours aux personnes et plus encore de transports sanitaires ne relevant pas des compétences des sapeurs-pompiers.
Christophe CASTANER a également une nouvelle fois rappelé la nécessité absolue de protéger les personnels des services de secours lors des interventions, face aux risques opérationnels, comme face à l’intolérable accroissement du nombre d’agressions.
Dans cette perspective, il a demandé que soient immédiatement réalisés dans chaque département des diagnostics de sécurité des opérations de secours, auxquels les représentants des personnels seront associés.
Dans ce contexte, il a également pris note des revendications relatives aux conditions de travail et de rémunération, ainsi que de la proposition d’engager une réflexion sur l’évolution de notre modèle de sécurité civile.
Le ministre de l’Intérieur s’est par ailleurs engagé à apporter une réponse formelle d’ici le mois d’avril aux interrogations soulevées quant à la sur-cotisation « prime de feu » mais également à élaborer une méthodologie et un calendrier répondant aux autres demandes formulées par les représentants syndicaux.
Le ministre de l’intérieur se félicite de la qualité des échanges et du dialogue social constructif entretenu.
Ce matin, les Etats membres ont confirmé l’accord politique entre le Conseil de l’UE et le Parlement européen relatif à la directive sur la protection des lanceurs d’alerte.
La ministre de la justice salue l’adoption proche de ce texte d’une importance majeure qui permet de démontrer, à quelques semaines d’une échéance électorale cruciale, que l’Europe protège les citoyens.
La directive va permettre d’assurer une protection uniforme et effective des lanceurs d’alerte dans tous les Etats membres de l’Union, et dans de très nombreux domaines: santé publique, évasion fiscale, protection des données, environnement, ou encore les campagnes électorales. Jusqu’à présent, seuls neuf Etats membres, dont la France, avaient adopté une législation complète en la matière.
La France s’est beaucoup investie pour faire aboutir ce texte rapidement. Des experts du ministère de la justice ont assisté la Commission dans la rédaction de la proposition de directive en 2017. Les autorités françaises ont fait preuve de souplesse pour préserver, malgré des contraintes juridiques fortes, un instrument unique, au champ d’application large et couvrant notamment certains aspects fiscaux. En lien avec leurs partenaires au sein du Conseil, elles ont proposé de rédactions alternatives ou complémentaires, ont œuvré pour clarifier le texte lorsque cela apparaissait nécessaire, et ont échangé à de nombreuses reprises avec la rapporteure du texte au Parlement européen.
Cette directive, comme tous les instruments européens, est le fruit de plusieurs compromis. Ces dernières semaines, le Parlement et le Conseil ont négocié pour rapprocher leurs positions et s’accorder sur un texte commun. Dans ce contexte, la France a défendu une approche équilibrée, souhaitant protéger le plus largement possible les lanceurs d’alerte contre le risque de représailles, tout en garantissant un dispositif juridique proportionné aux différents niveaux de gravité.
Les Etats membres auront deux ans pour transposer la directive. Le ministère de la justice, en lien avec les autres ministères concernés, y participera pleinement.