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Samedi 9 février vers 17h30, un fourgon de l’administration pénitentiaire a été pris à partie dans les rues de Paris par des manifestants « gilets jaunes » lors d’un retour d’extraction médicale vers la maison d’arrêt de Nanterre.

 

Un pavé a brisé la vitre arrière latérale droite, passant à quelques centimètres d’un surveillant. Plus grave encore, le chauffeur a dû effectuer une accélération d’urgence pour éviter un cocktail Molotov qu'un manifestant s’apprêtait semble-t-il à projeter en direction de la vitre explosée.

Aucun blessé n’est heureusement à déplorer ; les surveillants et le chauffeur sont, en revanche, choqués.

Il n’est pas acceptable que des représentants des forces de sécurité intérieure soient ainsi pris pour cible sur la voie publique : Nicole Belloubet, ministre de la Justice, condamne avec la plus grande fermeté cet acte violent dont les conséquences auraient pu être dramatiques. Elle adresse son soutien aux fonctionnaires et au chauffeur qui ont su avoir les bons réflexes professionnels.

Le parquet de Nanterre a été immédiatement saisi afin que les suites judiciaires nécessaires soient rapidement données à cet agression grave.

12 sous-marins conçus sur la base des Barracuda français

12 sous-marins conçus sur la base des Barracuda français

estimé à 34 milliards d'euros

Premier signe du rapprochement avec Thales, DCN change de nom et devient DCNS. L'ex-Direction des Constructions Navales, qui n'était plus que DCN depuis 2003, date de son changement de statut, ajoute donc un « S » a son nom. « C'est un S pour systèmes et services, ce qui ouvre de nouvelles perspectives.

L’évènement s’est déroulé en présence du premier ministre australien, de sa ministre de la défense et de son homologue française, Florence Parly.

Premier signe du rapprochement avec Thales, DCN change de nom et devient DCNS. L'ex-Direction des Constructions Navales, qui n'était plus que DCN depuis 2003, date de son changement de statut, ajoute donc un « S » a son nom. « C'est un S pour systèmes et services, ce qui ouvre de nouvelles perspectives.

 

L’Australie souhaite se doter d’une nouvelle flotte de 12 sous-marins océaniques, qui constitueront la classe Attack et seront appelés à surclasser tous leurs homologues régionaux. Ils remplaceront les six actuels sous-marins australiens du type Collins (78 mètres pour un déplacement en surface de 3350 tonnes) mise en service entre 1996 et 2003. Plus gros et dotés de capacités nettement plus importantes, les Attack seront des bâtiments d’environ 100 mètres et 4500 tonnes en surface. Ils seront conçus sur la base des six nouveaux SNA français du type Barracuda, construits par Naval Group à Cherbourg et dont la tête de série, le Suffren, sera mise à l’eau cette année. La propulsion des futurs sous-marins australiens ne sera cependant pas nucléaire, comme celle de leurs cousins tricolores, mais conventionnelle. Le design est, de plus, adapté aux besoins de la Royal Australian Navy (RAN), qui a par exemple choisi pour les équiper un système de combat Lockheed-Martin. Le fait qu’un sous-marin de conception française soit équipé d’un CMS américain est là encore une première.

Les douze sous-marins remplaceront la flotte actuelle des six ­Collins. Pour justifier ce doublement, Malcolm Turnbull a mis en avant « l’environnement maritime compliqué » dans la région, avec en particulier la montée en puissance de la Chine. «

12 sous-marins conçus sur la base des Barracuda français

Livraison en 2027. Les sous-marins, a-t-il dit, seront "les vaisseaux les plus sophistiqués construits dans le monde". L'entrée en service des nouveaux sous-marins est prévue en 2027. Outre les sous-marins, le contrat porte sur une enveloppe globale sur 50 ans comprenant notamment les infrastructures, la maintenance et la formation des équipages.

Le discours de Florence Parly, ministre des Armées, devant les artilleurs de la Task Force Wagram, à la frontière irako-syrienne.

Le discours de Florence Parly, ministre des Armées, devant les artilleurs de la Task Force Wagram, à la frontière irako-syrienne.

Monsieur l’Ambassadeur,

Général, Colonel,

Officiers, sous-officiers, soldats de laTask Force Wagram,

Je ne vous dirai que quelques mots, car notre temps est compté, et que la Ministre des Armées n’est pas venue pour vous distraire de votre mission. D’ailleurs, j’aimerais, plutôt que vous parler derrière un pupitre, avoir ensuite le temps de parler avec chacun d’entre vous. Mais je souhaite vous dire à tous ici réunis toute la reconnaissance du gouvernement, et celle du pays tout entier. Vous êtes en première ligne du combat contre Daech. Ce que vous accomplissez, dans ce lieu désertique, est de première importance. Vous êtes aujourd’hui à la frontière entre l’Irak et la Syrie. Auparavant, la Task Force a été déployée dans bien des endroits. A Fil Fayl, à Qayarrah, à Mossoul, à Al Assad ; toujours, au plus près du combat ; toujours, talonnant les terroristes. Vos déploiements successifs, c’est la liste des défaites de Daech, à portée de canon. Peu de gens savent ce que vous avez accompli. Peu de gens ont conscience de l’importance que la Task Force a acquise au sein de la Coalition, et le respect dans lequel, vous, artilleurs du 68eme régiment d’artillerie d’Afrique qui formez la Task Force Wagram, vous êtes tenus par vos pairs. Vous êtes des artilleurs aguerris, courageux. Dotés de matériels de haute technologie ces magnifiques Caesar qui font l’envie de tous. Dès le début de l’opération, la Task Force a été déployée dans des conditions d’une grande simplicité, avec sa robustesse, son savoir faire, et cette expression que j’affectionne dans nos Armées : la rusticité maîtrisée. Vous avez dormi sous tente ; vous avez lu le soir à la lumière d’une lampe de smartphone magnifiée par une bouteille d’eau. Vous déplaçant avec les combats, vous avez porté le fer au plus profond, y compris lorsque personne d’autre ne le pouvait. Certaines semaines, quand les tempêtes de sable ou la couverture nuageuse ne permettaient pas à l’aviation d’opérer, c’était à vous, et encore à vous, qu’on faisait appel pour pilonner Daech. Aux côtés de vos frères d’armes américains et irakiens, vous vous êtes révélés un élément essentiel à la coalition. Toutes les autorités américaines que j’ai rencontrées me l’ont confirmé. Vous avez innové, aussi. Grâce à vous, pour la première fois les Armées ont eu recours en opération à des obus antichars à effet dirigé, les obus qui portent le nom de « BONUS » mais ce trait d’humour promotionnel des équipementiers ne doit pas faire oublier leuredoutable efficacité. Ces munitions ont permis de détruire, avec une précision impitoyable, les blindé djihadistes. Or, chaque position ennemie détruite, chaque terroriste mis hors de combat est un pas de plus pour la paix au Levant, un pas de plus pour la sécurité de la France et de l’Europe. 1500 frappes aériennes. 2400 missions de tir d’artillerie réalisées. Ces chiffres témoignent de l’intensité du combat que vous menez chaque jour. Et pour cela, je veux vous remercier. Aujourd’hui, nous sommes parvenus à un tournant. La destruction du califat physique est presque consommée. Il y a des à coups ; mais la fin est proche. Avec votre aide, les contre attaques ont été systématiquement neutralisées. Les terroristes sont sans chefs, sans communication, dans le désordre de la déroute. Achevez ce combat ! Les Français l’attendent de vous ; leur reconnaissance est immense. Mais je veux avoir un mot aussi pour nos partenaires sur le terrain, les Forces Démocratiques Syriennes. Lorsqu’elles sont entrées dans Hajin, c’était l’aboutissement d’une longue campagne, qui les a emmenées de Kobané à l’extrême recoin de la Syrie, au prix de lourdes pertes. Sans leur soutien, rien n’aurait été possible. Nous leur devons beaucoup. Le Président de la République et moi même n’avons eu de cesse, dans nos discussions avec les Américains, d’insister sur ce point. Leur sacrifice nous oblige ; notre départ ne doit pas les placer en situation de vulnérabilité. Dès la semaine prochaine, ce sont les Bigors, vos frères d’armes du 11ème régiment d’artillerie de marine qui pour suivront votre combat. Vous partez, mais les opérations se poursuivent. Alors, avant la relève, permettez moi de rendre hommage, encore une fois à votre dévouement. Chammal, c’est chacune et chacun d’entre vous ; c’est un mot qui doit être synonyme d’orgueil et de gratitude dans le cœur des Français. La nation est fière de vous.

Vive la République ! Vive la France !

PRÉSENTATION DE LA CAMPAGNE  DE RECHERCHE DE L'ÉPAVE DE LA MINERVE

PRÉSENTATION DE LA CAMPAGNE

DE RECHERCHE DE L'ÉPAVE DE LA MINERVE

 

Suite à l'annonce de Florence Parly, ministre des Armées, de la reprise des recherches de l'épave du sous-marin Minerve, des représentants de la Marine nationale, de l'IFREMER (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et du SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine) présenteront ces recherches, le mercredi 13 février 2019 à 15h, au Ministère des Armées (Hexagone Balard, Paris).

Comme le précisait la ministre : « Cette campagne de recherche commencera par des essais techniques de quelques jours en février, dans la zone de présence possible de la Minerve, déterminée par l’analyse des enregistrements sismiques de l’implosion du sous-marin lors de sa disparition. Elle se poursuivra pendant le mois de juillet pour bénéficier de conditions météorologiques favorables à cette période et se déroulera en plusieurs phases, consistant successivement à détecter, analyser puis identifier les objets présents sur le fonds. »

Après un rappel historique et une évocation des recherches réalisées dans les années qui ont suivi le drame, les représentants de la Marine nationale, de l'IFREMER et du SHOM présenteront l'organisation de cette campagne de recherche, l'environnement de la zone de recherche, les moyens humains et technologiques mis en œuvre, comprenant des bâtiments porteurs de sondeurs multifaisceaux, des drones sous-marins et un mini sous-marin capable de photographier à grande profondeur.

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