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Déplacement de M. Laurent NUNEZ, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur,
Dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance
GIP ACYMA
cybermalveillance.gouv.fr

Monsieur Laurent NUNEZ, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur, a inauguré la 11ème édition du Forum international de la cyber sécurité (FIC) qui se tient à LILLE les 22 et 23 janvier 2019.
Rassemblant plus de 10 000 participants français et étrangers, autour du thème « Security and privacy by design » (Sécurité et respect de la vie privée dès la conception), le FIC se penche ainsi sur deux enjeux majeurs pour le ministère de l’Intérieur : garantir la sécurité et protéger l’exercice des libertés dans le cyberespace.
Le discours inaugural (joint) a été l’occasion pour M. Laurent NUNEZ de saluer l’action des services et forces de sécurité mais aussi d’annoncer les réformes qui permettront au ministère de s’adapter et d’anticiper les menaces liées au numérique, pour mieux protéger les français.
Plusieurs outils de signalement (plateforme PERCEVAL de signalement des usages frauduleux de carte bancaire, plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes) et de sensibilisation (Etat de la menace liée au numérique, référents cyber zonaux à titre expérimental) ont été mis en place au service des usagers au cours de l’année 2018. En outre la brigade numérique de la gendarmerie nationale et le centre de réponse à incident de la police judiciaire ont été lancés. Parallèlement, le ministère de l’intérieur s’est particulièrement investi en faveur d’une initiative législative européenne visant à empêcher la diffusion de contenus terroristes sur internet par leur retrait en moins d’une heure après signalement.
Le secrétaire d’Etat a par ailleurs annoncé le renforcement des actions de lutte contre la cybercriminalité en 2019, à travers l’adoption imminente de la feuille de route cyber du ministère de l’intérieur, consacrant un très important travail de conception réalisé sous la coordination de la délégation ministérielle aux industries de sécurité et à la lutte contre les cybermenaces.
Cette feuille de route favorisera une politique de ressources humaines innovante et adaptée avec le recrutement d’ores et déjà initié de 800 personnels supplémentaires, ainsi que le renforcement de la gouvernance cyber au sein du ministère, avec la prochaine nomination d’un nouveau délégué ministériel aux industries de sécurité et à la lutte contre les cybermenaces.
En outre, le secrétaire d’Etat a adressé un message de prévention, invitant les particuliers comme les entreprises à prendre une part active à la lutte contre les cybermenaces, appelant au développement d’une conscience nationale de sécurité numérique.
Ainsi, alors que les arnaques sur internet génèrent des profits importants qui affectent tous les français et alimentent la grande criminalité, M. Christophe CASTANER et M. Laurent NUNEZ font de la lutte contre ces arnaques une priorité du ministère de l’intérieur, dans le cadre du volet numérique de la police de sécurité du quotidien.
A ce titre, M. Laurent NUNEZ visitera ce jeudi 24 janvier le dispositif d’assistance aux victimes de cybermalveillance (ACYMA) qui permet de prévenir ces atteintes, d’accompagner efficacement les victimes et de détecter les phénomènes émergents.

Boeing effectue le premier vol de son véhicule aérien autonome dédié au transport de passagers
- Ce véhicule électrique à décollage et atterrissage verticaux affiche par conception un rayon d’action dépassant 80 km.
Boeing effectue le premier vol de son véhicule aérien autonome dédié au transport de passagers
- Le programme Boeing NeXt teste un prototype en vue d’améliorer la sécurité et la technologie de la mobilité aérienne urbaine
- Ce véhicule électrique à décollage et atterrissage verticaux affiche par conception un rayon d’action dépassant 80 km.
MANASSAS, État de Virginie, le 23 janvier 2019 — Boeing [NYSE: BA] a effectué hier avec succès le premier vol d’essai du prototype de son véhicule aérien autonome dédié au transport de passagers (Passenger Air Vehicle -- PAV) à Manassas, dans l’État de Virginie. Boeing NeXt, qui conduit les initiatives de mobilité aérienne urbaine du Groupe, a fait appel à la société Aurora Flight Sciences, filiale de Boeing, pour concevoir et mettre au point le véhicule électrique à décollage et atterrissage verticaux (electric Vertical Take Off and Landing -- eVTOL), et poursuivra les essais dans le but d’améliorer le niveau de sécurité et de fiabilité du transport aérien autonome accessible à la demande.
Au cours du vol, le prototype de ce véhicule aérien autonome a décollé, effectué un vol stationnaire et atterri sous contrôle, ce qui a permis de tester ses fonctions autonomes et les systèmes de contrôle au sol. Les prochains vols testeront le vol vers l’avant porté par l’aile, ainsi que la transition entre le mode vertical et le mode de vol vers l’avant. Cette transition représente généralement le défi technologique le plus important pour tout projet d’avion à décollage et atterrissage verticaux volant à grande vitesse.
« En un an, nous sommes passés d’un projet conceptuel à un prototype volant », a déclaré Greg Hyslop, Directeur de la technologie (CTO) de Boeing. « L’expertise et la capacité d’innovation de Boeing ont joué un rôle crucial pour faire de l’aviation le moyen de transport le plus sûr et le plus efficient au monde. Nous entendons demeurer à la pointe de ce secteur grâce à une approche sûre, innovante et responsable des nouvelles solutions de mobilité. »
Équipé d’un système de propulsion électrique, le prototype de ce véhicule aérien autonome dédié au transport de passagers est conçu pour voler de façon totalement autonome du décollage à l’atterrissage, avec une autonomie pouvant dépasser 80 kilomètres (50 miles, soit 80,47 km). Mesurant 9,14 mètres de long sur 8,53 mètres de large, ce véhicule dispose d’une cellule perfectionnée qui intègre les systèmes de propulsion et de voilure permettant d’accomplir des vols stationnaires et vers l’avant avec une efficience maximale.
« C’est une véritable révolution, et ce, grâce à l’autonomie », a déclaré John Langford, PDG d’Aurora Flight Sciences. « L’autonomie certifiable rendra possible une mobilité urbaine silencieuse, propre et sûre. »
Ce vol d’essai représente la dernière étape en date du programme Boeing NeXt. La Division collabore avec les organismes de réglementation et les partenaires industriels pour piloter l’introduction responsable d’un nouvel écosystème de mobilité et assurer un avenir où les véhicules aériens avec et sans pilote pourront coexister en toute sécurité.
En plus de ce véhicule aérien autonome dédié au transport de passagers, le portefeuille de produits de Boeing NeXt comprend un appareil électrique et sans pilote de transport de fret capable de transporter jusqu’à 226 kg (500 livres), ainsi que d’autres plateformes de mobilité urbaine, régionale et mondiale. Après avoir réalisé son premier vol en intérieur en 2018, le véhicule autonome de transport de fret effectuera des essais en vol en extérieur courant 2019.
« Boeing était présent à la naissance de l’industrie aéronautique. Au cours du deuxième siècle de notre histoire, nous entendons libérer le potentiel du marché de la mobilité aérienne urbaine », a déclaré Steve Nordlund, vice-président et general manager de Boeing NeXt. « De la construction de véhicules volants à leur intégration dans l’espace aérien, notre ambition est de créer un avenir sûr et sans contraintes dans les villes et les régions du monde entier. »
Boeing est le premier groupe mondial d’aéronautique et l’un des premiers constructeurs d’avions civils, de systèmes de défense, de sécurité et spatiaux. Exportateur américain de premier plan, le Groupe compte parmi ses clients des compagnies aériennes, le gouvernement américain et des gouvernements alliés dans plus de 150 pays. La gamme de produits et services spécialisés de Boeing inclut des avions civils et militaires, des satellites, des systèmes d’armes, des systèmes électroniques et de défense, des lanceurs, ainsi que des systèmes informatiques et de communications de pointe de très haute performance.


Carte du combattant :premiers examens des demandes d’attribution pour l’Algérie (1962-1964)
MINISTÈRE DES ARMÉES
Carte du combattant :
premiers examens des demandes d’attribution pour l’Algérie (1962-1964)
Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, a ouvert mardi 22 janvier 2019 la première réunion de l’année de la commission nationale de la carte du combattant qui s’est tenue, en formation restreinte, dans les locaux de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), à Paris.
Cette commission donne son avis sur toutes les demandes de carte du combattant déposées sur le territoire, 9.800 à ce jour. Dont 8.000 demandes à instruire dans le cadre de la mesure gouvernementale relative à la carte du combattant pour l’Algérie du 3 juillet 1962 au 1er juillet 1964.
Une mesure d’équité entre générations du feu
A la suite des accords d’Evian qui mettaient fin au conflit algérien, quelques 75.000 soldats français, dont une très grande majorité d’appelés, ont continué à être déployés en Algérie entre juillet 1962 et juillet 1964. Depuis, et en dépit de demandes récurrentes du monde combattant, ils n’avaient jamais pu bénéficier de la carte du combattant, de la reconnaissance, de l’action sociale et des avantages qui s’y attachent, comme le peuvent celles et ceux qui sont ou ont été déployés hors du territoire national dès lors que la France agit dans le cadre de ses obligations internationales.
Afin de mettre un terme à cette inégalité de traitement, Geneviève Darrieussecq, sur demande du Premier ministre, et dans le respect d’un engagement du président de la République, a mené pendant plusieurs mois un travail de concertation approfondie avec le monde combattant pour mettre en place cette mesure d’équité entre générations du feu. A l’issue de ces travaux, le Premier ministre a annoncé en mai 2018 l’attribution de la carte du combattant pour l’Algérie de 1962 à 1964 et ce, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019. Cette mesure pourrait concerner 50 000 bénéficiaires potentiels et représenter en année pleine un coût de 30M€.