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Lancement réussi du satellite d’observation militaire CSO-1T
La maîtrise d’œuvre des éléments constitutifs du système MUSIS fait intervenir les industriels Airbus Defence & Space, Thales Alenia Space, Thales Services, Capgemini et Arianespace.
LIEN VIDÉO






Florence Parly, ministre des Armées, se félicite du succès du lancement du satellite d’observation militaire CSO-1 (Composante spatiale optique). CSO-1 a été mis en orbite mercredi 19 décembre 2018 depuis le Centre spatial guyanais à 18h38, heure de Paris.
Assistant à cette mise en orbite en visioconférence, la ministre a souhaité remercier toutes les équipes qui ont œuvré à la réussite de ce lancement. Florence Parly a également souligné l’importance de CSO, programme majeur pour l’autonomie stratégique, le renseignement et la conduite des opérations.
Ce lancement marque le début du renouvellement de l’ensemble des capacités spatiales de la défense française. Le renouvellement complet interviendra pendant la loi de programmation militaire 2019-2025, dans les domaines de l’observation, des communications et du renseignement électromagnétique.
La constellation CSO, composée de 3 satellites, inaugure la nouvelle génération de satellites d’observation militaire qui sera complètement déployée à l’horizon 2021, en remplacement des satellites Hélios 2 actuellement en service. CSO apporte une qualité d’image sans équivalent en Europe permettant aux armées d’accéder à un plus grand niveau de détails, une plus-value significative pour les activités de renseignement et de ciblage. CSO est également un système à la pointe de la technologie offrant aux utilisateurs, en un seul survol, plus d’images sur une même zone géographique. Enfin, ses capacités de réactivité permettent une meilleure adaptation au rythme des opérations.
Le projet CSO, développé dans un cadre national au sein du programme MUSIS (Multinational Space-based Imaging System), est résolument ouvert aux partenariats européens au travers d’accords bilatéraux : l’Allemagne, la Suède et la Belgique ont déjà rejoint la communauté CSO via des accords de coopération ; des accords avec d’autres pays européens sont en discussion.
La Direction générale de l’armement (DGA) assure la conduite du programme MUSIS, en équipe intégrée avec le Commandement interarmées de l’espace de l’État-major des armées. Elle assure en propre la maîtrise d’ouvrage du segment sol utilisateurs, ainsi que l’ensemble des aspects liés à la mise en place des partenariats de coopération. La DGA a délégué au Centre national des études spatial (CNES), la maîtrise d’ouvrage pour la réalisation et le lancement des satellites CSO, ainsi que pour la réalisation du segment sol mission. La maîtrise d’œuvre des éléments constitutifs du système MUSIS fait intervenir les industriels Airbus Defence & Space, Thales Alenia Space, Thales Services, Capgemini et Arianespace.
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MINISTÈRE DES ARMÉES

Report de 24h du lancement du satellite d’observation militaire CSO-1
Le lancement du satellite militaire d’observation CSO-1 (Composante spatiale optique) prévu mardi 18 décembre 2018 est reporté de 24 heures.
Ce report est dû à des conditions météorologiques défavorables (vent en altitude au-dessus du Centre Spatial Guyanais).
Le lanceur Soyuz et le satellite CSO-1 sont en configuration stabilisée et en totale sécurité.
La constellation CSO, composée de 3 satellites, inaugure la nouvelle génération de satellites d’observation militaire qui sera complètement déployée à l’horizon 2021, en remplacement des satellites Hélios 2 actuellement en service. CSO apporte une qualité d’image sans équivalent en Europe permettant aux armées d’accéder à un plus grand niveau de détails, une plus-value significative pour les activités de renseignement et de ciblage. CSO est également un système agile offrant aux utilisateurs, en un seul survol, plus d’images sur une même zone géographique. Enfin, ses capacités de réactivité permettent une meilleure adaptation au rythme des opérations.

Dernier vol en formation avec seaking

Le mercredi 19 décembre, une formation de 3 hélicoptères Seaking effectuera un vol de navigation au-dessus de la Flandre orientale et de la Flandre occidentale.
Ce vol est spécial, car c'est la toute dernière fois qu'une formation de trois hélicoptères de recherche et de sauvetage (Search and Rescue) de la 40e escadrille de Koksijde peut être réalisée. L'un des trois aéronefs atteint la fin de son potentiel de vol et sera bientôt retiré de la circulation.
Actuellement, les nouveaux Nato Frigate Helicopters NH-90 'CAIMAN' reprennent progressivement la mission des Seaking. Nos équipages suivent une conversion vers ce nouvel hélicoptère. Le dernier hélicoptère Seaking devrait effectuer sa dernière mission opérationnelle en mars.
Koksijde, la municipalité avec laquelle ces aéronefs ont une liaison indissociable, sera toujours la base d'attache pour un de ces trois aéronefs. La Défense offre en effet un de ces hélicoptères à la commune.

Embraer et Boeing valident les modalités de leur partenariat stratégique dans le domaine de l’aéronautique et attendent le feu vert du gouvernement brésilien
Embraer et Boeing valident les modalités de leur partenariat stratégique dans le domaine de l’aéronautique et attendent le feu vert du gouvernement brésilien
SÃO PAULO, Brésil, et CHICAGO, États-Unis, le 17 décembre 2018 — Embraer [B3: EMBR3, NYSE: ERJ] et Boeing [NYSE: BA] ont approuvé les modalités relatives à la formation d’un partenariat stratégique qui permettrait aux deux entreprises d’accélérer la croissance sur le marché aéronautique mondial.
Les modalités approuvées régissent la création d’une coentreprise incluant les activités d’Embraer dans les domaines de l’aviation commerciale et des services, au sein de laquelle Boeing détiendra une participation de 80 % et Embraer les 20 % restants. Cette transaction reste soumise à l’approbation du gouvernement brésilien. Une fois celle-ci obtenue, Embraer et Boeing ont l’intention de signer les documents de transaction définitifs. La clôture de la transaction sera alors assujettie à l’approbation des actionnaires et des organismes de réglementation, ainsi qu’aux conditions de clôture habituelles.
Selon les termes de cette proposition de partenariat, Boeing détiendra une 80 % du capital de la coentreprise, soit 4,2 milliards de dollars. Ce partenariat devrait avoir un effet neutre sur le bénéfice par action de Boeing au titre de l’exercice 2020, et relutif par la suite. Des synergies de coûts annuelles avant impôts estimées à environ 150 millions de dollars sont attendues dès la troisième année.
Une fois la transaction finalisée, la coentreprise opérant dans le secteur de l’aviation commerciale sera conduite par une équipe dirigeante basée au Brésil et qui aura à sa tête un président et CEO. Boeing exercera un contrôle opérationnel et de la gestion de la nouvelle entreprise, qui sera directement rattachée à Dennis Muilenburg, Président-directeur général de Boeing. Embraer conservera les droits de consentement pour certaines décisions stratégiques, telles que le transfert d’activités à partir du Brésil.
« Boeing et Embraer se connaissent bien grâce à plus de deux décennies de collaboration. Le respect que nos sociétés éprouvent l’une pour l’autre et la valeur potentielle de ce partenariat n’ont fait que croître depuis l’annonce de nos efforts conjoints dans le courant de cette année », a déclaré Dennis Muilenburg, Président-directeur général de Boeing.
« Nous sommes convaincus que ce partenariat apportera une forte valeur ajoutée au Brésil, ainsi qu’à l’industrie aérospatiale brésilienne au sens large. Cette alliance renforcera la position de nos deux entreprises sur le marché mondial et s’inscrit dans le cadre notre stratégie de croissance durable à long terme », a déclaré Paulo Cesar de Souza e Silva, Président-directeur général d’Embraer.
Par ailleurs, les deux sociétés ont également convenu des modalités relatives à la création d’une autre coentreprise dont l’objectif sera de promouvoir et développer de nouveaux marchés pour l’avion de transport multi-missions KC-390. Selon les termes de la proposition de partenariat, Embraer détiendra une participation de 51 % dans la coentreprise, et Boeing les 49 % restants.
La transaction reste sujette à l’approbation du gouvernement du Brésil, à la ratification du Conseil d’administration d’Embraer et à son autorisation d’exécuter les documents définitifs relatifs à la transaction. Une fois les documents de transaction définitifs exécutés par les parties, la création de ce partenariat stratégique sera soumise à l’approbation des actionnaires et des organismes de réglementation, ainsi qu’aux conditions de clôture d’usage. Sous réserve de la réception des approbations dans les délais opportuns, la transaction devrait être finalisée d’ici à la fin de l’année 2019.
Le Ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, félicite les agents de la brigade des douanes de Laon, qui viennent de procéder à la saisie de 100 000 paquets de papier à rouler les cigarettes contrefaisant la marque OCB. La valeur de la marchandise est estimée à 150 000 euros au prix de l’authentique.
Le chargement a été découvert le 6 novembre dernier, sur la RN 31, dans une camionnette conduite par un homme venant de Pologne et se dirigeant vers la Courneuve. Lors du contrôle, les douaniers ont immédiatement eu des doutes quant à l’authenticité des 40 cartons de papier à rouler les cigarettes composant le chargement. Ils ont donc retenu la marchandise, le temps de contacter le représentant de la marque afin de s’assurer de l’authenticité des produits. A cette fin, des échantillons des feuillets ont été prélevés et adressés à un laboratoire.
Le caractère contrefaisant des produits a été avéré par différentes analyses qui ont permis d'établir de nombreuses divergences entre les copies et le produit authentique. Il apparaît notamment que le filet de colle présent sur les feuilles n’est pas de la gomme arabique. Pour mémoire, la gomme arabique est un produit naturel issu de la sève des arbres de type acacia qui, étant comestible, est notamment utilisée pour l’encollage des enveloppes, des timbres et du papier à cigarettes.
Aux vues de ces éléments, les douaniers de Laon viennent de prononcer la saisie de la marchandise et le titulaire des droits de propriété intellectuelle sur la marque OCB, la société « REPUBLIC TECHNOLOGIES Int » a porté plainte.
Gérald Darmanin, ministre de tutelle de la douane a déclaré : « Je me réjouis de cette nouvelle prise de contrefaçons par la douane, après les 20 000 paires de chaussures interceptées il y a quelques jours. Les contrefaçons menacent à la fois la sécurité des consommateurs, notre économie et l’image de marque des entreprises. La protection de notre territoire et la sécurité des produits que nous consommons sont l’affaire de tous. Pour assurer efficacement cette protection, la douane peut encore mieux agir sur la base de demandes d’intervention déposées par les titulaires de droit de propriété intellectuelle. L’an dernier, la douane a reçu 1 534 demandes mais c’est encore insuffisant. Certaines entreprises innovantes ne savent pas qu’elles sont copiées, ou omettent de faire ces demandes de protection : je les invite à avoir une vigilance particulière et une réflexion dans ce domaine. »
Gérald DARMANIN félicite les douaniers de Laon
qui viennent de saisir 100 000 paquets de papier
à cigarettes de contrefaçon

