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Communiqué de presse : Boeing annonce une augmentation sans précédent de la demande en pilotes au cours des 20 prochaines années, alors que les compagnies aériennes sont confrontées à des problèmes de recrutement
Selon les prévisions de Boeing couvrant les 20 prochaines années, 790 000 pilotes devront être engagés
Pour Boeing, la croissance de la flotte d’avions et le resserrement de l’offre de main-d’œuvre comptent parmi les raisons de cette augmentation de la pénurie
Les solutions proposées par Boeing en faveur de la formation et de l’amélioration de l’efficacité des équipages aideront les compagnies à relever les défis en matière de dotation en personnel
OSHKOSH, Wisconsin, le 23 juillet 2018 — Boeing a publié ce jour son étude annuelle consacrée aux besoins en pilotes et techniciens aéronautiques au cours des 20 prochaines années. Selon cette étude, 790 000 pilotes seront nécessaires, soit le double des effectifs actuels, ce qui représente la demande depuis la création de ces prévisions il y a neuf ans.
Cette demande est tirée, premièrement, par le doublement de la flotte mondiale d’avions commerciaux annoncé par Boeing dans son étude CMO 2018 consacrée à l’évolution du marché de l’aviation commerciale au cours des deux prochaines décennies et, deuxièmement, par une demande record en déplacements aériens et un resserrement de l’offre de main-d’œuvre. Par ailleurs, cette nouvelle édition de l’étude 2018 Pilot & Technicians Outlook inclut pour la première fois des chiffres concernant les secteurs de l’aviation d’affaires et des hélicoptères civils.
« Malgré la forte croissance du trafic aérien mondial, l’industrie aéronautique doit faire face à un problème continu de recrutement de pilotes, ce qui suscite des inquiétudes quant à une éventuelle pénurie à court terme au plan mondial », a déclaré Keith Cooper, Vice-président de Boeing Services Globaux (BGS) en charge de la formation et des services professionnels. « Pour pallier ce risque, il est essentiel de mettre l’accent sur le développement de la prochaine génération de pilotes. Fort de son réseau d’instituts de formation et des relations établies avec des écoles de pilotage aux quatre coins du monde, Boeing s’associe à des clients, des agences gouvernementales et des établissements pédagogiques pour faire en sorte que le marché soit prêt à répondre à cette forte demande de pilotes. »
Afin d’aider les compagnies à répondre à leurs besoins croissants, Boeing propose le Pilot Development Program, un cursus de formation accélérée qui accompagne les futurs pilotes, de la formation ab initio à la qualification de type en tant que copilote. Boeing permet également aux compagnies d’améliorer l’efficacité de leurs équipages en leur proposant des outils conçus pour optimiser les ressources et minimiser les risques de rupture de personnel.
Malgré l’augmentation quasi constante des prévisions de besoins en pilotes de ligne, la demande de techniciens de maintenance accuse en légère baisse, passant de 648 000 à 622 000 personnes, essentiellement en raison de l’allongement des intervalles de maintenance dont bénéficient les nouveaux appareils. Au total, les secteurs de l’aviation d’affaires et des hélicoptères civils nécessiteront 155 000 pilotes et 132 000 techniciens supplémentaires.
Concernant les besoins en membres d’équipage (PNC), les prévisions augmentent légèrement, passant de 839 000 à 858 000 recrues et ce, pour les raisons suivantes : modifications apportées à la composition de la flotte, exigences réglementaires, augmentation de la densité des sièges et configurations à plusieurs classes induisant un service davantage personnalisé. Par ailleurs, 32 000 membres d’équipage supplémentaires devront être embauchés pour répondre aux besoins croissants du secteur de l’aviation d’affaires.
Pour de plus amples informations sur les prévisions de besoins en pilotes et techniciens de maintenance : boeing.com/commercial/market.
DJI Europe
DJI Europe logotype
Network of Drone Enthusiasts (NODE) Gives Pilots a Voice on New Laws

New Group Unites Drone Pilots To Advocate For Safe And Sensible Drone Regulations
The Network of Drone Enthusiasts (NODE), a new group dedicated to representing the interests of responsible drone pilots across Europe, is providing professional and recreational drone users a united voice to collaborate with local and regional legislators on developing consistent, reasonable and effective drone regulations that encourage the enjoyment and benefits of drones while protecting public safety.
Small unmanned aerial systems (UAS), commonly known as drones, are generating new opportunities around the world for business, government, nonprofit, educational and recreational use. The European Aviation Safety Agency (EASA) was recently granted powers by the European Parliament and Member States to introduce a European set of rules, for how to operate UAS. This draft regulation is currently undergoing final negotiation at EU level but some countries are considering additional regulations that are inconsistent or impractical with EASA rules.
NODE is an international coalition of grassroots drone users and drone manufacturers advocating for fair and responsible drone regulations. Anyone who supports the advancement of UAS technology is invited to join NODE, giving them tools to respond to initiatives in their communities, work productively with lawmakers and participate in efforts to ensure the positive benefits of drones remain available to everyone who abides by current safety guidelines. NODE was first introduced in the United States and Canada last year and the community has engaged in local discussion actively.
Through the www.nodecampaign.org/eu website, NODE members can bring drone proposals to the attention of UAS policy makers, who can provide guidance on explaining the benefits of drones and their admirable safety record to local and regional elected officials. NODE’s website will monitor proposed drone regulations around Europe, making it easy for concerned pilots to get involved and tap into a larger pool of supporters to ensure they can work productively and effectively with their elected officials.
NODE’s initial sponsor is DJI, the world’s largest maker of personal and professional civilian drones. NODE welcomes all pilots and fans who use drones from any manufacturer or from their own innovative homebuilt projects. Working together, drone pilots all across Europe can help ensure that fair and consistent regulations will preserve our right to fly drones.
DJI is a global leader in developing and manufacturing civilian drones and aerial imaging technology for personal and professional use. DJI was founded and is run by people with a passion for remote-controlled helicopters and experts in flight-control technology and camera stabilization. The company is dedicated to making aerial photography and filmmaking equipment and platforms more accessible, reliable and easier to use for creators and innovators around the world. DJI’s global operations currently span across the Americas, Europe and Asia, and its revolutionary products and solutions have been chosen by customers in over 100 countries for applications in filmmaking, construction, emergency response, agriculture, conservation and many other industries.
Propos liminaire de M. Gérard COLLOMB, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieurdevant la commission d’enquête parlementaire sur les évènements survenus à l'occasion de la manifestation parisienne du 1er mai 2018Assemblée NationaleLundi 23 juillet 2018

Ministère de l’Intérieur
L’Assemblée nationale a souhaité m’auditionner pour faire la lumière sur les « événements » survenus à l’occasion de la manifestation parisienne du 1er mai.
Je tiens d’abord à réaffirmer ce que j’ai eu l’occasion de dire dans ma réponse devant le Sénat : je condamne avec la plus grande fermeté les actes de M. BENALLA que ce soit pendant ou après le 1er mai.
Ils sont en tout point contraires à mes valeurs et à ce que je souhaite impulser au sein du Ministère de l’Intérieur depuis ma prise de fonction : un ordre républicain fondé sur un respect absolu de la déontologie.
Je reviendrai plus tard dans mon intervention sur les faits qui concernent M. BENALLA
Mais auparavant vous me permettrez de rappeler dans quel contexte j’avais à agir comme Ministre de l’Intérieur, le 1er mai.
C’était une période d’extrême tension où à Tolbiac, il fallait permettre que soit rouverte une faculté qui servait de base arrière à tous les manifestants violents et où étaient entreposés les projectiles et instruments propices à mener des attaques sévères contre des policiers.
Nous venions de procéder aux premières expulsions des squats de Notre Dame des Landes où certains avaient constitué un véritable arsenal pour le retourner contre les gendarmes avec le tort à leurs yeux de vouloir tout simplement y rétablir l’état de droit.
Le 1er mai s’annonçait lui-même difficile et les opérations de maintien de l’ordre délicates.
Si les mots d’ordre des syndicats portaient sur les sujets revendicatifs, il était clair que pour un certain nombre de groupes, il s’agissait de casser, d’agresser des policiers dans un appel assumé à saper tout cadre légal.
Sur les réseaux sociaux, ces mouvements appelaient à ce que le 1er mai devienne – je cite - « une journée en enfer » pour les forces de l’ordre.
Les tracts et les affiches de l’ultragauche illustraient cette volonté par l’image d’un policier en flammes faisant référence au 1er mai 2017, où Boulevard Beaumarchais des cocktails Molotov, avaient été lancés contre les forces de l’ordre, transformant des policiers en torches humaines.
Et effectivement ce 1er mai allait se révéler d’une violence d’un niveau rarement atteint.
Rapidement les organisations syndicales furent débordées.
Fait jamais connu auparavant : l’avant cortège (14.500 personnes) était pratiquement aussi important que le cortège syndical. Et au milieu, se trouvaient 1 200 blacks-blocks qui venaient de s’encagouler à l’entrée du pont d’Austerlitz, avec la volonté d’en découdre.
Ce qu’ils firent dès leur arrivée sur le Boulevard de l’Hôpital, où ils se déchainèrent, s’attaquant aux magasins ouverts, mettant à sac un Mac Donald, incendiant les véhicules d’un concessionnaire automobile.
Bref, ce furent des moments d’une brutalité inouïe qui, retransmis en direct sur les chaînes d’information continue, provoquèrent la sidération et l’indignation des Français.
Encore les black-blocks n’avaient-ils pas atteint leur but qui était de détruire le commissariat du XIIIe arrondissement, inauguré quelques jours plus tôt
Car ils n’avaient pu progresser que de 300 mètres sur le Boulevard de l’Hôpital, les forces de l’ordre reprenant le contrôle de la situation, grâce à l’importance du dispositif déployé.
17 CRS, 4 escadrons de gendarmerie mobile, 3 compagnies de la DOPC (direction de l’ordre public et de la circulation), avaient en effet été mobilisés, avec le concours de nombreuses autres directions.
Au total, 1.500 hommes et femmes engagés.
La manifestation des syndicats avait elle été dirigée sur un autre itinéraire de manière à pouvoir la sécuriser.
Elle prit fin dans le calme
Mais les groupes qui étaient intervenus boulevard de l’Hôpital avaient appelé à poursuivre leurs exactions dans le quartier latin.
C’est là qu’allaient se produire les affrontements de la Contrescarpe auxquels allait participer M. BENALLA.
Sur ce point, la position du ministère de l’Intérieur est claire.
Comme j’ai eu l’occasion de le dire lors des questions d’actualité, certaines personnes peuvent être autorisées à assister aux opérations de maintien de l’ordre en qualité d’observateur : c’est le cas d’un certain nombre de parlementaires, de magistrats, de journalistes ou de chercheurs. Et je sais que vous êtes nombreux dans cette commission à avoir effectué des immersions avec nos forces de l’ordre, certains y semblant y découvrir une vraie vocation.
Mais il ne saurait être question que quiconque puisse prendre une part active, hors de tout cadre légal, aux interventions de police.
Or sur les images qui ont été diffusées sur les réseaux sociaux, on voit M. BENALLA se livrer à des violences contre un homme à terre et contre une jeune femme.
Quel que soit le contexte et je pense qu’il était violent, c’est inadmissible.
Depuis, si j’en crois les informations délivrées par la presse, ces personnes qui avaient disparues se seraient manifestées et souhaiteraient être entendues. Elles peuvent l’être dans le cadre de l’instruction judiciaire.
Troisième point sur lequel je souhaite vous apporter des explications précises : la manière dont j’ai pris connaissance le 2 mai de cette vidéo.
Ce 2 mai, j’ai commencé ma journée en participant à l’émission des 4 vérités à 7h30 sur France 2 pour revenir sur le déroulement des évènements de la veille.
A 8h30, j’ai présidé une réunion d’Etat-Major réunissant les chefs de la police et de la gendarmerie (DGPN, DCPJ, SCRT, DGGN, DGSI, Préfet de police et ses services).
Nous avons fait le point sur l’action des services lors de la manifestation de la veille et commencé à préparer celle du 5 mai dont nous redoutions qu’elle aussi ne dégénère.
Mais personne, à ce moment-là, ne m’a avisé de l’existence de cette vidéo.
Je me suis ensuite entretenu dans mon bureau en tête à tête avec le DGSI et la DCPJ pour évoquer la menace terroriste pesant sur notre territoire.
Les faits devaient hélas confirmer que celle-ci restait extrêmement présente puisque 10 jours après : c’était l’attentat du 2ème arrondissement de Paris, faisant une victime qui n’aurait sans doute pas été la seule sans la grande réactivité de trois policiers des commissariats du 1er et 3ème arrondissement de Paris.
A l’issue de cette réunion, j’ai souhaité parcourir, avec le Préfet de Police, le chemin qu’avait emprunté la manifestation pour me rendre compte par moi-même des conditions dans lesquelles, la veille, avaient été effectuées les manœuvres d’ordre public.
Je tenais aussi à me faire une idée précise des dégâts causés Boulevard de l’Hôpital et m’informer auprès des commerçants de la façon dont ils avaient vécu les scènes de violence de la veille, qu’ils m’ont tous décrites comme extrêmement impressionnantes.
Je souhaitais enfin les rassurer sur la prise en charge des dommages subis.
Si je puis suggérer à votre commission d’auditionner ces commerçants, il vous aiderait à vous forger une idée sur ce qu’était l’état de violence ce jour-là.
Quittant les lieux, je me rends alors à un déjeuner avec un membre de ma famille dans un restaurant, rue de Lille sans repasser par le Ministère.
A cette heure, je ne suis toujours pas informé de l’action de M. Benalla.
Ce n’est qu‘en rentrant en début d’après-midi que, lors d’un de nos points de situation quotidiens, mon directeur de cabinet et mon chef de cabinet m’informent de l’existence d’une vidéo montrant des faits de violence sur la place de la Contrescarpe, de l’implication de M. Benalla dans ces faits et de la qualité de celui-ci.
Ils m’indiquent s’être entretenu avec le Préfet de Police et avoir porter cette information à la connaissance du cabinet du Président de la République ce qui est une démarche tout à fait appropriée, puisque c’est à l’autorité hiérarchique de prendre toutes les mesures qui s’imposent sur le plan administratif comme sur le plan judiciaire.
Plus tard dans la soirée, mon Directeur est prévenu que le Cabinet de la Présidence considère bien l’action de M. Benalla comme inacceptable et qu’une sanction va être prise.
M. Benalla ne faisant pas partie des effectifs placés sous mon autorité, le Cabinet du Président de la République et la Préfecture de police disposant de toutes les informations nécessaires pour agir, j’ai considéré que les faits signalés étaient pris en compte au niveau adapté.
Et donc, je ne me suis plus occupé de ce sujet.
C’est que le ministère de l’intérieur est un ministère où vous avez toujours à gérer des évènements extrêmement lourds à même de troubler l’ordre public.
- Ce même 3 mai, manifestations des cheminots à Paris et en région, puis des personnels de l’Education Nationale,
- Préparation de l’évacuation de la faculté de Toulouse le Mirail le 9 mai
- Préparation de l’évacuation de celle de Rennes le 14.
- J’avais surtout le souci que le rassemblement organisé le 5 mai par
la France Insoumise ne soit pas accompagné par les mêmes épisodes de casses et de violences que ceux qui avaient émaillé 1er mai.
Ce 5 mai j’allais d’ailleurs passer mon après-midi à la salle de commandement pour suivre les opérations et n’en suis reparti qu’une fois la manifestation terminée.
Dans le même temps, nous préparions activement la seconde phase des opérations complexes menées à Notre-Dame-des-Landes.
Et dans la nuit du 12 mai, j’étais au chevet des personnes blessées dans l’attentat qui venait de se produire.
Oui, la responsabilité d’un Ministre de l’Intérieur, c’est de veiller à ce que chaque événement soit pris en compte par les services concernés avec les moyens adaptés mais sans jamais se substituer aux fonctionnaires en responsabilité.
A ce propos, on m’a reproché de ne pas avoir saisi le procureur de la république en vertu du code de procédure pénale à la vue de la vidéo concernant M. BENALLA. Mais ce n’est pas au ministre qu’il appartient de le faire.
De ce point de vue, je m’inscris dans la lignée de mes prédécesseurs qui ne l’ont pour la plupart utilisé que pour des délits relatifs à la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
Je n’ai d’ailleurs transmis depuis ma prise de fonction un seul article 40 à la justice pour une infraction prévue par la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
Il concernait un rappeur qui, dans une vidéo, appelait au lynchage et au meurtre d’un policier.
Pourtant, j’ai connaissance quotidiennement, par les notes des services de renseignement, de multiples suspicions d’infractions pénales ou de commissions d’infractions pénales.
Comme mes prédécesseurs, je considère que c’est à ceux qui sont en responsabilité dans leurs administrations, au plus près du terrain, de recueillir les éléments permettant de justifier la transmission d’un signalement au titre de l’article 40, de le faire.
Je n’ai pas l’intention de me substituer à leur action car j’ai confiance en leur jugement.
Ils agissent en opportunité. Il est évident que je suis très rarement informé des centaines d’articles 40 qui sont pris dans le champ de mon Ministère chaque année.
Quatrième point que je voudrais aborder : pourquoi n’avoir pas saisi l’IGPN que le 19 juillet ?
Je vous rappelle que, comme je vous l’ai indiqué, je m’étais assuré le 2 mai que tant le Cabinet du Président de la République que la Préfecture de police avaient été destinataires de l’information de la vidéo mettant en cause M. Benalla.
Il leur appartenait donc d’agir. C’est la règle pour tous les manquements.
Ce n’est qu’après la parution le 18 juillet d’un article dans Le monde apportant des éléments nouveaux et la découverte de nouvelles images où M. BENALLA est équipé d’un brassard siglé police et doté d’une radio, que je considère qu’il est nécessaire d’en savoir plus.
Je demande donc à mon Directeur de Cabinet de saisir l’IGPN. Celle-ci a été effective dans l’après-midi du 19 juillet.
Peu après, je suis informé par la Préfecture de Police que 3 fonctionnaires étaient susceptibles d’être impliqués dans la remise d’une bande de vidéo protection à M. BENALLA.
En conséquence je complète ma saisine pour que l’IGPN soit informée de l’ensemble des éléments du dossier.
Je m’assure également que le Cabinet de la Présidence de la République a bien connaissance des faits nouveaux qui sont reprochés à M. Benalla et pour lesquels le Préfet de Police a déjà transmis un article 40 au procureur de la République.
Je suis attaché à ce que toute la lumière soit faite par les différentes enquêtes en cours.
Je le suis d’autant plus que les forces de l’ordre ont été légitimement affectées par cet épisode. Et vous me permettrez de conclure cette intervention en leur rendant un hommage appuyé. Nos policiers, nos gendarmes prennent chaque jour tous les risques pour assurer la sécurité des français, pour faire en sorte que partout s’applique l’Etat de droit. Ils agissent dans des conditions souvent très difficiles avec un sens de la déontologie, j’allais dire un sens de l’Etat qui force le respect.
Alors, Mesdames et Messieurs les parlementaires, jamais je n’accepterai que quiconque usurpant l’identité d’un policier ou d’un gendarme jette le discrédit sur nos forces de sécurité. Car ce sont elles et elles seules qui sont les garantes d’un ordre républicain qui doit être le même pour tous, oui ce sont nos policiers et nos gendarmes qui font vivre au quotidien les valeurs de la France.
Madame la Présidente, Monsieur le Rapporteur,
Je suis maintenant à votre disposition pour répondre à vos questions.