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Gérard COLLOMB, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, salue l’arrivée ce matin depuis La Valette (Malte) de 52 réfugiés débarqués du navire Lifeline. Ces personnes, qui ont fait l’objet d’un sauvetage en Méditerranée, ont été identifiées dès leur arrivée à Malte par l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (OFPRA) comme relevant d’un besoin de protection au titre de l’asile. Les personnes seront orientées par l’Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) vers un hébergement, et bénéficieront d'une formation linguistique et aux valeurs de la République dans le cadre du contrat d'intégration républicaine.

Cette opération, comme celle menée par la France à Valence (Espagne) pour les personnes débarquées de l’Aquarius, « montre la solidarité très concrète de la France avec ses voisins européens en première ligne pour les arrivées par voie maritime », selon Gérard COLLOMB, qui pointe que « la France a été un des premiers pays européens à s’engager pour cet accueil ». Cette solidarité s’inscrit dans le cadre d’une politique active pour dissuader les départs en mer, qui sont meurtriers, et rappeler le nécessaire respect des obligations internationales de chacun, notamment au titre du secours en mer.

L’accueil de ces personnes en provenance de Malte s’inscrit pleinement dans les conclusions du Conseil européen du 29 juin dernier, qui appelait à mettre en place un mécanisme de solidarité pour la gestion des débarquements en Europe des migrants recueillis en mer. Gérard COLLOMB réaffirme la volonté de traiter l’ensemble des défis migratoires dans un cadre européen commun et concerté.

Gérard COLLOMB tient à remercier l'ensemble des agents du ministère de l'Intérieur, de l’OFPRA et de l'OFII de leur implication dans cette opération.

Gérard COLLOMB, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, salue l’arrivée ce matin depuis La Valette (Malte) de 52 réfugiés

Enjeux de l’immigration irrégulière géorgienne en France et coopération bilatérale en matière de sécurité

Enjeux de l’immigration irrégulière géorgienne en France et coopération bilatérale en matière de sécurité

 

 

M. Gérard COLLOMB, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, s’est entretenu aujourd’hui avec  M. Giorgi GAKHARIA, Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur de la Géorgie, au sujet des enjeux de l’immigration irrégulière et des réseaux de criminalité organisée géorgiens en France.

 

Les ministres ont réaffirmé la qualité des liens qui unissent la France et la Géorgie. Ils ont marqué leur volonté de surmonter ensemble, de manière étroitement concertée, les difficultés soulevées par la libéralisation du régime de visas dont la Géorgie a bénéficié en mars 2017, ainsi que par l’activité de groupes criminels géorgiens sur le territoire français.

 

Les ministres ont convenu que l’exemption de visas de court séjour dont bénéficient les ressortissants géorgiens avait entrainé une augmentation importante du nombre de ressortissants géorgiens en situation irrégulière en France ainsi que du nombre des demandeurs d’asile géorgiens, alors même que la Géorgie figure depuis 2013 sur la liste des pays d’origine sûre. M. Gérard COLLOMB a souligné que l’adoption du projet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie permettra, côté français, d’apporter une réponse efficace aux abus observés, avec en particulier une accélération du traitement des demandes d’asile. Pour sa part Giorgi GAKHARIA a détaillé les mesures, y compris législatives, déjà engagées par les autorités géorgiennes pour réduire les flux migratoires irréguliers depuis la Géorgie vers l’UE et la France, notamment le renforcement des modalités de contrôle de sortie du territoire géorgien, et la réduction des possibilités de changement de nom.

 

Un plan d’action pour lutter contre l’immigration irrégulière a été présenté au ministre d’Etat par M. Giorgi GAKHARIA. Des mesures complémentaires visant à renforcer la coopération bilatérale ont été proposées par M. COLLOMB. L’ensemble de ces mesures fera l’objet d’un suivi régulier et étroitement concerté.

 

Des résultats encourageants ont par ailleurs été récemment obtenus dans la lutte contre les organisations criminelles géorgiennes opérant sur le territoire français. Les ministres ont souhaité renforcer la coopération entre la France et la Géorgie par la signature d’un accord bilatéral en sécurité intérieure qui permettra la mise en place d’un groupe commun dédié à la lutte contre la criminalité transnationale organisée. Ce groupe associera des agents de l’office central de lutte contre la délinquance itinérante de la gendarmerie nationale française, de l’office central de lutte contre le crime organisé de la police nationale française et de la direction centrale de la police judiciaire du ministère de l’Intérieur géorgien.

 

M. Gérard COLLOMB s’est félicité de l’engagement résolu de  M. Giorgi GAKHARIA, Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur de la Géorgie, et des autorités géorgiennes, à agir avec détermination pour traiter ces questions en vue d’obtenir des résultats dans les prochains mois. 

Boeing et Embraer annoncent un partenariat stratégique en vue d’accélérer leur croissance sur le marché aéronautique mondial

Boeing et Embraer annoncent un partenariat stratégique en vue d’accélérer leur croissance sur le marché aéronautique mondial

CHICAGO ET SÃO PAULO, le 5 juillet 2018 — Boeing (NYSE : BA) et Embraer (B3 : EMBR3, NYSE: ERJ) annoncent ce jour la signature d’un protocole d’accord (MoU) portant sur la création d’un partenariat stratégique qui placera les deux entreprises dans des conditions optimales pour accélérer leur croissance sur les marchés aéronautiques du monde entier.

Cet accord non contraignant propose la création d’une coentreprise incluant les activités d’Embraer dans les domaines de l’aviation commerciale et des services, ainsi que leur alignement stratégique sur les activités de développement commercial, de production, de commercialisation et de gestion du cycle de vie de Boeing. Selon les termes de l’accord, Boeing détiendra une participation de 80 % dans la coentreprise et Embraer les 20 % restants.

« En formant ce partenariat stratégique, nous disposerons d’une position idéale pour apporter une valeur significative aux clients, aux employés et aux actionnaires des deux entreprises, ainsi qu’au Brésil et aux États-Unis », a déclaré Dennis Muilenburg, Président-directeur général de Boeing. « Cet important partenariat s’inscrit clairement dans le cadre de la stratégie à long terme de Boeing, qui consiste à investir dans la croissance organique et à redistribuer de la valeur à ses actionnaires, tout en concluant des accords stratégiques qui améliorent et accélèrent nos projets de croissance. »

« L’accord conclu avec Boeing donnera naissance au partenariat stratégique le plus important de l’industrie aéronautique et renforcera le leadership des deux sociétés sur le marché mondial », a déclaré Paulo Cesar de Souza e Silva, Président-directeur général d’Embraer. « Le rapprochement de nos activités avec Boeing devrait créer un cycle vertueux pour l’industrie aéronautique brésilienne en augmentant son potentiel de ventes et sa production, en favorisant la création d’emplois et de recettes, en accroissant les investissements et les exportations, tout en apportant davantage de valeur aux clients, aux actionnaires et aux employés. »

Cette transaction évalue la totalité des activités « aviation commerciale » d’Embraer à 4,75 milliards de dollars et prévoit une participation de Boeing dans le capital de la coentreprise à hauteur de 80 %, soit 3,8 milliards de dollars. Cette proposition de partenariat devrait avoir un effet relutif sur le bénéfice par action de Boeing à compter de 2020, et générer des synergies de coûts annuelles avant impôts estimées à environ 150 millions de dollars d’ici la troisième année.

Ce partenariat stratégique représentera plus de 150 années de leadership cumulé dans le domaine de l’aéronautique et s’appuiera sur les gammes de produits commerciaux hautement complémentaires dont disposent les deux entreprises. Il constitue une évolution naturelle d’une collaboration entamée par Boeing et Embraer voici plus de 20 ans.

Une fois finalisée, la coentreprise dédiée à l’aviation commerciale sera conduite par une équipe dirigeante basée au Brésil, avec à sa tête un président et un directeur général. La nouvelle entité sera directement rattachée à Dennis Muilenburg.

La coentreprise deviendra l’un des centres d’excellence de Boeing pour les activités complètes de conception, de fabrication et d’assistance technique destinées aux avions de ligne, et sera entièrement intégrée à la chaîne générale de production et d’approvisionnement de Boeing.

Boeing et la coentreprise entendent se positionner pour offrir un portefeuille complet d’avions commerciaux hautement complémentaires (entre 70 et plus de 450 sièges), ainsi que d’avions de transport de fret, réunissant ainsi les meilleurs produits et les meilleurs services de leur catégorie pour servir au mieux les clients du monde entier.

De plus, les deux sociétés ont convenu de créer une autre coentreprise pour promouvoir et développer de nouveaux marchés et de nouvelles applications pour les produits et services de défense, et tout particulièrement l’avion multi-missions KC-390 en fonction d’opportunités identifiées conjointement.

« Les investissements menés conjointement en faveur de la commercialisation du KC-390 au plan mondial, ainsi qu’une série d’accords spécifiques dans les domaines de l’ingénierie, de la R&D et de la chaîne d’approvisionnement amélioreront les avantages mutuels et contribueront à maximiser la compétitivité de Boeing et d’Embraer », a déclaré Nelson Salgado, Executive Vice President d’Embraer en charge des Finances et Relations avec les investisseurs.

La finalisation des détails financiers et opérationnels du partenariat stratégique, ainsi que la négociation des accords de transaction définitifs, devraient se poursuivre au cours des prochains mois. Une fois ces accords paraphés, l’opération sera soumise à l’approbation des actionnaires et des autorités de réglementation, ainsi qu’à l’accord du gouvernement brésilien et au respect des conditions de clôture d’usage. Sous réserve de l’obtention des approbations en temps opportun, la transaction devrait être conclue d’ici à la fin de l’année 2019, soit 12 à 18 mois après la signature des accords définitifs.

« Ce partenariat stratégique constitue une évolution naturelle de la collaboration de longue date entre Boeing et Embraer au fil d’une série d’initiatives aéronautiques couvrant près de trois décennies », a ajouté Greg Smith, directeur financier et directeur de la performance et de la stratégie de Boeing. « Il correspond pleinement à la stratégie d’entreprise de Boeing, qui consiste à rechercher des opportunités d’investissement stratégiques qui démontrent une valeur réelle et permettent d’accélérer nos plans de croissance organique. Ce partenariat renforcera les capacités verticales de Boeing et augmentera la valeur que nous apportons à nos clients tout au long du cycle de vie de produits et services positionnés à la pointe de l’industrie. »

Boeing et Embraer bénéficieront d’une plus grande envergure, de ressources accrues et d’une présence élargie, notamment en ce qui concerne la chaîne d’approvisionnement mondiale, les ventes, le marketing et le réseau de services, ce qui leur permettra de bénéficier d’efficiences maximales d’un bout à l’autre de leurs organisations. De plus, ce partenariat stratégique présentera des opportunités de mutualiser les bonnes pratiques mises en œuvre dans le domaine de la production et dans des programmes de développement.

Cette transaction ne modifie pas les prévisions financières de Boeing et d’Embraer pour 2018, ni la stratégie de déploiement de capitaux de Boeing et l’engagement de la Société à reverser environ 100 % du free cash-flow à ses actionnaires.

Les informations prospectives sont sujettes à des risques et incertitudes

Certaines déclarations de ce communiqué peuvent être « prospectives » au sens du Private Securities Litigation Reform Act (loi américaine sur les litiges relatifs aux valeurs mobilières) de 1995, notamment des déclarations sur le calendrier anticipé de la finalisation de l'opération, les perspectives d’activité futures, et les avantages et synergies découlant de l'opération, ainsi que d’autres déclarations qui ne concernent pas directement des faits historiques ou actuels. Les déclarations prospectives sont fondées sur des hypothèses actuelles sur des événements futurs, et pourraient s’avérer inexactes. Ces déclarations ne sont pas des garanties et sont sujettes à des risques, des incertitudes et des changements de circonstances difficiles à prédire. Les résultats réels pourraient être significativement différents de ces déclarations prospectives sous l’effet de nombreux facteurs. En conséquence, ces déclarations ne sont valides qu’à la date à laquelle elles sont formulées, et nous ne nous engageons pas à les actualiser ou à les réviser, sauf si la loi nous y oblige. Les facteurs spécifiques qui pourraient entraîner des différences significatives entre les résultats réels et les déclarations prospectives comprennent l'effet de la conjoncture économique mondiale, la capacité des parties à finaliser l'opération et à obtenir l'approbation des autorités de la concurrence, ainsi que d'autres facteurs importants divulgués précédemment et de temps à autre dans les rapports déposés par Boeing et Embraer auprès de la SEC.

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